La vague Sarkozy moins «historique» que celle de Copé ?

Paris, siège de l' UMP.

Quelques mois après son accession à la tête de l'UMP, l'ancien chef de l'Etat tente de s'approprier les lauriers de la victoire.

Le président Sarkozy fait-il mieux que le président Copé? La question fera bondir les supporters de l’ancien chef de l’Etat. Pour eux, la réponse ne fait aucun doute. Ces élections départementales marquent, pour la droite, une victoire «historique». «Nous pensions que pour le PS ce serait un échec. C’est une déroute : jamais dans l’histoire de la Ve République une famille politique n’avait réussi à conquérir en si peu de temps autant de départements», a expliqué Brice Hortefeux. Cet élément de langage avait été retenu dans le bureau du chef de l’Etat, quelques minutes avant l’annonce officielle des résultats. Ce dernier l’a d’ailleurs reprise dans son intervention solennelle à 20h15 : «Jamais notre famille politique n’avait gagné autant de départements.» Le zélé Laurent Wauquiez, secrétaire général de l’UMP a, quant à lui, salué «un succès historique et incontestable d’une opposition qui reprend de la voix depuis le retour de Nicolas Sarkozy».

Dimanche soir, les sarkozystes triomphaient : après deux ans de misérables querelles et de guerres de tranchées entre fillonistes et copéistes, l’UMP est enfin «de retour». L’ancien chef de l’Etat a réconcilié la famille et redonné l’espoir aux électeurs. Ce triomphe aux départementales est donc pour eux la récompense de quatre mois de travail de reconstruction. La preuve serait faite de l’extraordinaire puissance du leadership du chef du parti. Il se plaît lui-même à se décrire comme un bolide lancé sur l’autoroute et souhaite bonne chance aux Juppé et Fillon qui croient encore pouvoir le rattraper avant 2017.

«Machine en marche»

Après sa victoire aux municipales de mars 2014, Jean-François Copé tenait à peu près le même discours. Ce succès récompensait un «travail de reconstruction» engagé depuis deux ans. «Il a remis la machine UMP en marche», affirment ses soutiens. Le député-maire (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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