La vaccination contre la grippe prolongée d’un mois en raison de l’ampleur de l’épidémie sur tout le territoire

Initialement prévue jusqu’au 31 janvier, la campagne de vaccination, qui vise notamment les plus de 65 ans, doit désormais durer jusqu’au 29 février.
d3sign / Getty Images Initialement prévue jusqu’au 31 janvier, la campagne de vaccination, qui vise notamment les plus de 65 ans, doit désormais durer jusqu’au 29 février.

SANTÉ - Les gestes barrières sont toujours aussi importants. L’épidémie de grippe, qui avait déjà gagné toute la métropole mi-janvier, s’est encore intensifiée à la fin du mois, a annoncé mercredi 31 janvier l’agence de santé publique. C’est aussi pourquoi la campagne de vaccination a été prolongée d’un mois.

« L’épidémie de grippe s’intensifie dans l’Hexagone », a résumé dans un bilan hebdomadaire Santé publique France, notant par ailleurs qu’outre-mer, l’épidémie perdurait en Guyane, Guadeloupe et en Martinique mais avait pris fin à Mayotte. Entre le 22 et le 28 janvier, « l’ensemble des indicateurs étaient en forte hausse en médecine de ville et à l’hôpital dans toutes classes d’âge et particulièrement les hospitalisations après passage aux urgences chez les 15-64 ans », a constaté l’agence.

Dans ce contexte et alors que la couverture vaccinale est inférieure à ce qu’elle était en 2023, la campagne de vaccination, qui vise notamment les plus de 65 ans, a été prolongée d’un mois par les autorités sanitaires. Alors qu’elle devait s’arrêter ce mercredi 31 janvier, elle durera au moins jusqu’au 29 février.

Les épidémies de bronchiolite et de Covid se tassent

En revanche, la situation se calme pour deux autres grandes épidémies respiratoires : la bronchiolite, qui frappe surtout les bébés, et le Covid. L’épidémie de bronchiolite ne concerne plus aucune région de métropole même si certaines restent à un stade post-épidémique.

En matière d’hospitalisations, elle n’aura pas atteint le degré exceptionnellement élevé de la saison 2022-2023, mais se sera tout de même avérée conséquente.

Quant au Covid, qui fonctionne par vagues fréquentes et non par épidémie annuelle pendant l’hiver, les indicateurs baissent ou restent stables. En particulier, « les taux de positivité ont diminué en ville et dans les hôpitaux », note Santé publique France.

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