Vaccin. En Belgique, “la sixième dose, c’était du vent”

Le Soir épingle la naïveté des autorités belges, qui croyaient gagner 20 % de vaccins supplémentaires contre le Covid-19 en extrayant une sixième dose “providentielle” des flacons de Pfizer/BioNTech. Problème, la Belgique a signé un contrat pour des doses et non des flacons. Les laboratoires ont par conséquent abaissé leurs prévisions de livraison.

“La campagne de vaccination belge ressemble de plus en plus à une procession d’Echternach”, décrit Le Soir. Chaque année pour la Pentecôte, des milliers de pèlerins déambulent dans la ville luxembourgeoise, au rythme de trois pas en avant et deux pas en arrière. Un peu comme les autorités du royaume, où l’accélération de la campagne annoncée de vaccination contre le Covid-19 n’aura pas lieu. Pis, “on met déjà le pied sur la pédale de frein”, regrette le quotidien.

Santé. L’Espagne passe la seconde dans sa campagne de vaccination

Le 19 janvier au soir, la Flandre a annoncé qu’elle suspendait provisoirement la vaccination dans les hôpitaux, parce que Pfizer “n’est pas en mesure de garantir une sécurité d’approvisionnement de ses vaccins dans les prochaines semaines”. Selon Le Soir, “ce problème n’a rien à voir” avec les retards de livraison en Europe annoncés par Pfizer et BioNTech le 15 janvier. C’est dans le contrat passé entre la Belgique et les laboratoires de l’entreprise américaine qu’il faut en chercher la raison.

Un contrat pour des doses et non des flacons

Le 8 janvier, l’Agence européenne du médicament a approuvé l’utilisation d’une dose supplémentaire par flacon du vaccin américain, passant de cinq à six doses. Comme en France et ailleurs en Europe, cette dose “gratuite et ‘providentielle’” devait permettre à la Belgique d’injecter 20 % de vaccins supplémentaires sans attendre de nouvelles livraisons.

“Problème,

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