Va-t-on forcer les VPN à lutter contre le piratage ?

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La prochaine étape de la lutte contre le piratage consistera-t-elle à hausser le ton contre les fournisseurs de VPN et de DNS alternatifs ? Cette perspective ne déplairait manifestement pas à l’Autorité de régulation de la communication audiovisuelle et numérique (Arcom), en témoigne son bilan de l’année 2023, remis ce mardi 30 avril.

L’instance, qui a succédé au CSA et à la Hadopi début 2022, fait en effet un constat : la grande majorité des internautes qui piratent des contenus sur le net savent mettre en œuvre des stratégies de contournement pour esquiver les blocages de sites illicites. Or, le blocage par nom de domaine constitue la pierre angulaire de la lutte contre le piratage.

Deux pirates sur trois utilisent un VPN ou changent de DNS

Dans son étude, l’Arcom relève que deux internautes sur trois (66 %) ayant des pratiques contrefaisantes utilisent un VPN ou bien un DNS alternatif pour accéder à des plateformes illicites. Il y a même une proportion significative (37 %) qui a recours à ces deux stratagèmes pour continuer à consommer des contenus piratés.

En principe, un VPN (acronyme de réseau privé virtuel) a pour rôle de sécuriser la connexion Internet. À l’usage, le VPN répond à des besoins divers. On peut vouloir éviter le pistage, contourner le géoblocage, limiter son exposition quand on se connecte à un réseau Wi-Fi public ou encore masquer son origine géographique.

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