Les vœux 2024 de Louis de Bourbon, Duc d’Anjou

En cette période de vœux, je ne peux m’empêcher de penser à ce que je disais l’an passé, dans les mêmes circonstances. Je souhaitais à tous une « bonne année » car j’espérais qu’après la crise sanitaire qui nous avait tous atteints, la raison et la sagesse reviendraient animer la société civile. Je notais les frémissements en ce sens et je félicitais alors tous ceux qui s’engageaient dans cette voie. En un mot, j’appelais de mes vœux un retour vers le réalisme et le Bien Commun. Et c’est ce qui est arrivé au moins partiellement. Il faut maintenant que la France officielle suive afin que le pays retrouve sa nécessaire unité.

Pourtant, nous avons assisté tout au long de l’année écoulée à un nouvel affaiblissement de la vie publique. L’insécurité a fortement grandi et les victimes innocentes sont toujours plus nombreuses. Les évènements tragiques qui, jusqu’alors étaient plus ou moins circonscrits, au milieu urbain atteignent désormais les campagnes. Les faits parlent, avec déjà plusieurs centaines de morts et des violences de toutes sortes vers les femmes, les enfants, les personnes âgées qui s’amplifient depuis les premiers grands attentats de l’année 2015. De plus, l’appareil juridique paraît inadapté à la situation présente et à sa gravité. Parallèlement, les forces de maintien de l’ordre se trouvent sollicitées au-delà de leur capacité. Je ne peux que féliciter ceux qui continuent à œuvrer pour la sécurité publique alors que les conditions de leur travail sont si mauvai...


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