Œuvres d'art ciblées : ces actes militants illustrent le « désespoir de la jeunesse » selon Yannick Jadot

La toile Les Meules de Gustave Monet maculée de purée de pommes de terre, le tableau Les Tournesols de Vincent Van Gogh aspergé de soupe à la tomate , des militants se fixant la main sur La Maja nue de Francisco de Goya à l'aide de glue, un autre collant sa tête sur La Jeune fille à la perle de Johannes Vermeer... Toutes ces actions choc témoignent du « désespoir de la jeunesse », estime Yannick Jadot. Lundi sur Franceinfo , l'eurodéputé Europe Écologie-Les Verts a affirmé comprendre « parfaitement » ces actes de désobéissance civile perpétrés par des militants à travers toute l'Europe, bien qu'il en ait au départ été « choqué ».

Cette figure des Verts juge désormais les agissements des activistes « passionnants » : « On considère que c'est presque sacralisé, un musée. C'est le temple de la culture. Et eux disent qu'on désacralise leur vie, qu'on ruine leur avenir mais qu'en même temps, il y a des choses sacrées. » D'après lui, ces contradictions sont symptomatiques d'un « désespoir » qu'il « faut entendre ».

Lire aussi - Après Van Gogh et Monet, « La Jeune Fille à la Perle » de Vermeer ciblée par des militants écologistes

Le débat sur les pratiques, « une diversion »

Préférant « pointer du doigt la responsabilité de Macron ou de Total », ces actions étant majoritairement orchestrées pour dénoncer des projets pétroliers, Yannick Jadot a rappelé que « toute désobéissance civile est, par principe, non violente ». Cette transgression s'effectue « au nom et pour le droit », mais ...


Lire la suite sur LeJDD