Utiliser des plantes dans les cosmétiques : les précautions à prendre avec le do-it-yourself !

Ça m'intéresse Santé : Vous venez de publier un nouvel ouvrage, le Guide pro de la cosmétique responsable. Tout d’abord, pouvez-vous définir ce qu’est un produit cosmétique responsable ?

C’est un produit cosmétique qui minimise l’impact sur l’environnement, et sur la santé humaine. C’est important de prendre les deux aspects en considération. Volontairement, je ne place pas dans cette définition d’adjectif lié au naturel. Parce que ce n’est pas parce qu’un produit est naturel qu’il est forcément sans danger pour l’environnement, ni pour la santé. Les plus grands poisons sont issus de la nature. Et en termes d’impact, c’est pareil. J’adore les huiles essentielles, mais leur production n’est pas anodine pour l’environnement. En Inde, par exemple, on a interdit l’exportation de l’huile essentielle Nard de l’Himalaya, parce que son exploitation exerce une pression très forte pour l’environnement.

Depuis quand utilise-t-on les végétaux à des fins cosmétiques ?

On sait que les produits cosmétiques étaient déjà utilisés près de 10 000 ans avant Jésus-Christ. Donc c’est très ancien. Évidemment, c’était naturel ; mais pas toujours très éthique pour autant. Par exemple, une des plus vieilles formules, c’est le cérat de Galien, qui était fait avec du gras de baleine et du borax. Le borax, c’est naturel, c’est un minéral, mais c’est cancérigène, mutagène et reprotoxique. Les produits cosmétiques ont été utilisés de tout temps, et ce n’est que récemment qu’on a conscience de l’impact que (...)

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