Union européenne. Sanctions contre la Biélorussie : pourquoi les Vingt-Sept sont divisés

Alors que des milliers de Biélorusses ont de nouveau défilé, mercredi 12 août, dans les rues pour protester contre la réélection d’Alexandre Loukachenko, les ministres des Affaires étrangères européens ont prévu de se réunir vendredi 14 août pour débattre d’éventuelles sanctions contre Minsk. Mais l’adoption de mesures de rétorsion est loin de faire l’unanimité parmi les Vingt-Sept.

L’annonce d’un deuxième décès d’un manifestant, des tirs à balles réelles contre des protestataires à Brest, dans le sud-ouest du pays… Pour la quatrième journée d’affilée depuis la réélection d’Alexandre Loukachenko, la Biélorussie a été secouée mercredi par de nouveaux heurts entre manifestants et forces de l’ordre, rapporte la BBC.

Face à cette flambée de violences, la chef de la diplomatie suédoise, Ann Linde, a haussé le ton contre Minsk mercredi, en annonçant que les ministres des Affaires étrangères européens se réuniraient vendredi pour débattre d’éventuelles sanctions contre le gouvernement biélorusse, accusé de fraude électorale et de répression par les manifestants.

“Les premiers régimes de sanctions n’ont pas eu beaucoup d’effets”

Mais l’idée d’appliquer des mesures de rétorsion contre la Biélorussie divise les Vingt-Sept, rappelle La Libre Belgique. Certains “États membres misent d’abord sur le dialogue. Et d’autres rappellent que les premiers régimes de sanctions [contre Minsk en 2004] n’ont pas eu beaucoup d’effets”, explique au quotidien belge l’eurodéputée lettone Sandra Kalniete, qui suit ce dossier de près.

L’Allemagne, elle, a pris la tête des pays favorables à l’application de sanctions, explique Bloomberg. Dès le lendemain du vote

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