Uniforme à l'école: Attal souhaite "une expérimentation d'ampleur" pour "faire progresser le débat"

Gabriel Attal ne voit dans l'uniforme "ni une solution miracle à tous les problèmes, ni un tabou à rejeter par principe".

Dans son train qui le ramenait de Lorient, où il a assisté à l'université de rentrée du MoDem, à Paris, Gabriel Attal en a profité pour proposer aux internautes de répondre à leurs questions sur Instagram. Interrogé sur l'uniforme à l'école, sujet qui a marqué la dernière rentrée scolaire, le ministre de l'Éducation a indiqué vouloir lancer "une expérimentation d'ampleur afin de faire progresser le débat".

Il n'y voit "ni une solution miracle à tous les problèmes, ni un tabou à rejeter par principe". Début septembre, invité de RTL, il avait déjà employé ces mots, et indiqué souhaiter "qu'il puisse y avoir des territoires et des établissements différents - écoles primaires, collèges, lycées - [pour avoir] une vraie méthodologie d'évaluation".

Gabriel Attal avait alors invité les élus souhaitant l'expérimenter dans leur ville "à se rapprocher de [s]es services pour proposer concrètement les établissements dans lesquels ils souhaiteraient expérimenter une tenue scolaire unique".

Annonces en novembre

Emmanuel Macron, interrogé début septembre par le vidéaste Hugo Décrypte, s'était dit favorable à une expérimentation de l'uniforme à l'école, proposant également une "tenue unique" (une veste, un t-shirt et un jean), "plus acceptable" car "un peu moins stricte", selon lui.

Plusieurs personnalités de la droite et de l'extrême droite se sont prononcées en faveur de l'uniforme à l'image d'Éric Ciotti, président de LR, ou de Louis Aliot, maire RN de Perpignan. Mais aussi de Martine Vassal, présidente du conseil départemental des Bouches-du-Rhône.

Gabriel Attal a promis, sur Instagram, qu'il s'exprimerait en novembre pour indiquer les modalités de l'expérimentation de l'uniforme.

Article original publié sur BFMTV.com

VIDÉO - Port de l'uniforme : "Ce n'est pas une solution miracle mais elle mérite d'être testée" affirme Gabriel Attal, ministre de l'Éducation