Yahoo Actualités Une compagnie aérienne européenne épinglée par l’UFC-Que Choisir
MIEUX VOYAGER - L’UFC-Que Choisir reproche à la compagnie à bas prix Wizz Air plusieurs manquements, notamment dans la gestion de ses passagers.
Derrière Ryanair et EasyJet, la compagnie aérienne low cost Wizz Air s’est imposée ces dernières années comme un acteur majeur en Europe. La société hongroise, lancée il y a vingt ans, a accueilli 5,5 millions de passagers dans ses avions en septembre 2023. La première compagnie sur l’Europe centrale qui s’annonce comme ayant "la croissance la plus rapide" met le cap à l’Ouest pour grignoter des parts de marché à ses concurrents. La France fait évidemment partie de ses priorités.
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"Alors que notre flotte s'agrandit, nous étendons également notre présence en Europe occidentale et en France en particulier. Nous continuons à relier les destinations d'Europe occidentale à nos marchés principaux d'Europe centrale et orientale, ainsi qu’à de nouvelles destinations touristiques", se réjouissait ainsi Wizz Air il y a un an.
Mais cette croissance ultra rapide s'est-elle faite au détriment de ses clients ? Dans un article publié le 15 octobre 2023 et intitulé "Wizz Air se moque du monde", l’UFC-Que Choisir accuse le transporteur hongrois de maltraiter ses passagers via de nombreuses plaintes reçues. Pour illustrer son propos, l’Union fédérale des consommateurs prend pour exemple le vol Bucarest-Beauvais du 13 mai dernier.
Silence radio depuis fin 2021
Repoussé à plusieurs reprises, le vol est finalement annulé sans compensation financière pour les passagers. "L’excuse donnée aux uns et aux autres n’est pas toujours identique, un voyageur s’est même vu répondre que l’avion était bien parti le 13 mai, et donc qu’aucune compensation commerciale n’était due !", développe l’UFC-Que Choisir. Pour rappel, lorsqu'un vol est annulé à l'initiative de la compagnie, celle-ci est obligée de rembourser le billet dans un délai de sept jours ou de proposer un report sur un autre vol dans des conditions comparables et sans frais supplémentaires.
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Interrogée, une juriste du Centre européen des consommateurs France avoue ne plus "avoir de réponses" de la compagnie hongroise depuis décembre 2021. Fin 2022, la direction générale de l'Aviation civile (DGAC) a adressé une lettre à la compagnie aérienne lui reprochant son silence à trois saisines envoyées la même année. Sans plus de succès.
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