Une centaine de morts dans un glissement de terrain au Sri Lanka

A Haldummulla, dans le centre sud du Sri Lanka, après le glissement de terrain survenu mercredi après plusieurs jours de fortes pluies. Selon les autorités sri lankaises, les espoirs de retrouver des survivants étaient minces jeudi matin et le nombre de morts s'élèverait à une centaine. /Photo prise le 30 octobre 2014/REUTERS/Dinuka Liyanawatte

HALDUMMULLA (Reuters) - Les espoirs de retrouver des survivants après un glissement de terrain survenu mercredi dans le sud du Sri Lanka étaient minces jeudi matin, a déclaré le ministre chargé de la gestion des catastrophes naturelles, estimant à une centaine le nombre de morts. "Je ne pense pas qu'il puisse rester des survivants", a déclaré à Reuters Mahinda Amaraweera, après s'être rendu dans le village de Haldummulla, situé à 190 kilomètres de la capitale Colombo, où plus de 150 habitations ont été ensevelies mercredi après plusieurs jours de fortes pluies. "On estime qu'une centaine de personnes ont été enterrées, des enfants et des travailleurs ne se trouvant pas à leur domicile au moment de la catastrophe", a-t-il ajouté, expliquant pourquoi le bilan pourrait être moins élevé que les 300 disparus annoncés la veille. Les enfants qui rentraient de l'école ont trouvé leurs maisons enterrées et près de 300 personnes, dont une majorité d'enfants, ont passé la nuit dans une école, en raison du risque de nouveaux glissements de terrain. Le président srilankais Mahinda Rajapaksa a annoncé sur Twitter que des équipements militaires avaient été envoyés dans le but d'accélérer les recherches et les opérations de sauvetage. Il avait été conseillé aux villageois de déménager en 2005 et 2012 en raison de la menace des glissements de terrains, mais beaucoup n'ont pas tenu compte de cette recommandation. Il y avait déjà eu un certain nombre de glissements de terrain au Sri Lanka depuis la mi-septembre en raison des fortes pluies, mais il n'y avait pas eu de victimes jusqu'à mercredi. (Ranga Sirilal; Agathe Machecourt pour le service français)