Un huitième forum mondial pour sauver l'eau

Alors que la demande en eau ne cesse d'augmenter, les réserves souterraines s'épuisent. Le Brésil en sait quelque chose. Le Nord-est du pays subit la sécheresse depuis six longues années. Le Brésil, c'est précisément là que s'est ouvert lundi le huitième Forum international de l'eau. Pour le président brésilien, il n'y a plus de temps à perdre. "Nous devons concentrer nos efforts en faveur d'un monde dans lequel l'eau serait pour tous, a martelé en ouverture Michel Temer. Assurer l'accès à l'eau et assurer la dignité. C'est l'objectif qui nous réunit ici, à Brasilia." Près de 40 000 personnes participent à ce forum, parmi elles quelques dirigeants, des maires du monde entier, des scientifiques et des militants. Autre objectif : stopper la dégradation de la qualité de l'eau. "J'en appelle à tous à rechercher l'unité et la stabilité à travers une gestion saine des ressources en eau", a pour sa part insisté Benedito Braga, président du Conseil mondial de l'eau Au Cap, en Afrique du Sud, la situation est si dramatique que l'eau courante pourrait tout bonnement être stoppée dans les quartiers résidentiels. A en croire un rapport de l'ONU, 3,6 milliards de personnes vivent aujourd'hui dans des zones où l'eau peut manquer au moins un mois par an. En 2050, 5,7 milliards de personnes pourraient être concernées.