Ils achètent la maison de leurs rêves et découvrent dans le jardin.... des ossements humains

Sept ans après avoir acheté leur maison, Sonia et Thierry Picouleau ont découvert en 2020 que leur jardin était rempli d’ossements humains mais aussi de déchets amiantés, de goudron et de plastique. Leur plainte vient pourtant d’être classée sans suite après une enquête minimum.

Les mauvaises surprises s’enchaînent pour un couple habitant Téloché, dans le département de la Sarthe. Sonia et Thierry Picouleau ont en effet réalisé en 2020 que leur terrain grand d’un hectare était truffé d’ossements humains non identifiés, rapporte le journal Le Parisien. Mais malgré l’étrangeté de cette découverte, leur plainte a été classée sans suite, sans la moindre explication.

Tout commence en 2013 lorsque Sonia et Thierry achètent la maison dont ils rêvent depuis longtemps : 110 mètres carrés au sol et un terrain d’un hectare pour 155 000 euros. Une superbe opportunité de profiter du grand air et de jardiner tranquillement pour ces jeunes grands-parents qui vivent là avec leur fille de 17 ans et, de temps en temps, leur petit-fils âgé de 4 ans. Mais après sept années passées dans la maison, ils réalisent que les ossements qu’ils découvrent régulièrement dans le jardin ne sont pas d’origine animale mais humaine. “Pendant longtemps, on a cru qu’il s’agissait de restes animaux. Mais, en 2020, notre neveu a ramené un crâne humain”, racontent-ils à nos confrères.

Des ossements, de l’amiante, du goudron

D’ailleurs, ces ossements ne sont pas la seule découverte problématique que le couple fait sur le terrain. Thierry, qui travaille dans les espaces verts et entretient le jardin, tombe aussi sur des déchets amiantés, des plastiques et du goudron. Excédé, le couple porte plainte auprès de la gendarmerie, qui ne mène qu’une simple enquête de routine. Au point que la plainte vient d’être classée sans suite et sans véritable explication. Quant aux anciens propriétaires, une famille de maraîchers, ils disent découvrir la situation et n’être au courant de rien.

Pourtant, quelqu’un doit savoir. C’est en tout cas ce que pensent Sony et Thierry qui souhaitent obtenir réparation. Et pour cause, une telle concentration de déchets et d’ossements humains ne peut pas être un hasard. Selon le couple, qui a établi de nombreuses théories, il pourrait s’agir d’une dépôts illégaux d’ordure et/ou d’un trop-plein de la fosse commune d’un cimetière du coin ou encore des résultats d’un trafic d’engrais pollué à l’amiante. Des scénarios qui n’ont rien d’incompatibles. Face à la décision de la justice de classer l’affaire, les deux propriétaires des lieux n’ont toutefois plus qu’un seul recours : demander l’annulation de la vente devant le tribunal civil. Avec tous les tracas et le stress que peut engendrer une nouvelle procédure judiciaire.

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