Ukraine, Mali, Afghanistan et Mbappé : les informations de la nuit

Ukraine : Washington ne prévoit pas “de percée majeure” des forces russes dans les prochaines semaines. Quelques heures après l’offensive surprise de l’armée russe dans la région de Kharkiv, vendredi matin, les États-Unis ont annoncé le déblocage immédiat d’une aide militaire de 400 millions de dollars, tout en relativisant la portée de l’attaque, rapporte le New York Times. “Nous nous attendions à ce que la Russie lance une offensive contre Kharkiv”, a déclaré John Kirby, porte-parole du Conseil de sécurité nationale de la Maison-Blanche. Dans les prochaines semaines, Moscou va “probablement intensifier les combats et déployer des troupes supplémentaires” pour établir une zone tampon à la frontière entre l’Ukraine et la Russie, mais “nous ne prévoyons pas de percée majeure” des soldats russes, a-t-il précisé. Selon le quotidien américain, “les responsables ukrainiens et les analystes militaires occidentaux assurent eux aussi que Moscou n’a probablement pas la puissance de frappe nécessaire pour capturer Kharkiv, la deuxième ville d’Ukraine, située à une trentaine de kilomètres de la frontière russe”.

Mali : la junte va probablement rester au pouvoir encore au moins trois ans. La consultation nationale de trois mois sur la situation au Mali – organisée par la junte au pouvoir et boycottée par une grande partie de l’opposition – a débouché sur plusieurs recommandations, adoptées vendredi par ses participants. Elle suggère notamment “la prorogation de deux à cinq ans de la période de transition” vers un régime civil, qui “reporterait à 2027 les élections prévues cette année”, remarque Bloomberg. Les participants – qui comptent notamment “des responsables de la société civile, les institutions religieuses, les établissements d’enseignement et les agences gouvernementales” – ont également recommandé “la candidature à la prochaine élection présidentielle” du chef actuel de la junte, le colonel Assimi Goïta. Les militaires, à la tête du Mali depuis 2020, s’étaient engagés en 2022 à rendre le pouvoir aux civils en mars 2024.

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