Ukraine : les athlètes aussi meurent sur le front

À la suite de l’invasion russe, le 24 février 2022, de nombreux sportifs de haut niveau ont mis en pause leurs carrières professionnelles pour défendre leur pays. Ils ont laissé tomber les gants ou les crampons pour enfiler un gilet par balle et un casque.

En Ukraine, tous les hommes âgés de 18 ans et plus doivent rester sur le territoire et sont un jour susceptibles d’être mobilisés pour aller se battre, même si l'âge minimum est pour l'instant de 25 ans (27 jusqu'à cette semaine). Comme l’haltérophile ukrainien, Oleksandr Pielieshenko, 30 ans, qui a été tué ce lundi 6 mai sur le front, annoncé la fédération ukrainienne d’haltérophilie.

Pielieshenko avait rejoint les forces ukrainiennes dès le début de l’offensive russe, en 2022. Il était âgé de 28 ans, avait été champion d’Europe en 2016 et 2017. Aux Jeux olympiques de Rio en 2016, il avait frôlé le podium en finissant quatrième dans la catégorie des 85 kg.

Dans un communiqué, la fédération a déclaré : « C’est avec beaucoup de tristesse que nous vous informons que le cœur du grand sportif ukrainien Oleksandr Pielieshenko a cessé de battre. »

Destins tragiques sur le front et au-delà

Certains sportifs de haut niveau, qui avaient devancé l'appel, ne reviendront jamais du front. C’est le cas de Vitalii Sapylo, 21 ans, gardien de but du club local FC Karpaty, basé dans la ville de Lviv, en deuxième division ukrainienne. Il avait rejoint volontairement les rangs de l’armée en tant que commandant de char pour défendre son...


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