Uini Atonio, pilier sorti de la masse

Le natif de Nouvelle-Zélande, 25 ans, est titulaire au sein du XV français ce mercredi soir face à la Roumanie.

Avec sa barbe drue et sa carrure hors normes, Uini Atonio a le bon format pour remplir les pages des tabloïds anglais. Après Olivier Merle ou Sébastien Chabal, voilà le nouveau «freak» du rugby français, un pilier droit qui menacerait jusqu’aux fondations du Commonwealth. Dès son arrivée au bucolique Selsdon Park Hotel, Atonio a eu le malheur de dire qu’il avait été dérangé par une soirée de mariage juste en dessous de sa chambre : «Je n’ai pas très bien dormi, j’ai dû mettre mon casque. Mais en fait, ils passaient de la bonne musique.» Son humour n’a pas été remarqué outre-Manche, alors il en a remis une couche lundi : «J’ai regardé vite fait les gros titres, c’était un peu n’importe quoi. Ce n’est pas un truc qui va m’empêcher de dormir le soir. J’ai dit ça en français, mais tu vois, après, les traductions sur Google Trad, c’est un peu n’importe quoi.» Et s’il rencontre le journaliste anglais qui a mal interprété ses propos ? «Je vais lui faire un bisou.» Assis aux côtés du colosse, ses collègues Ouedraogo et Fofana ont rigolé comme des petits fous. Atonio a parachevé son intervention en beauté, en détaillant ses occupations entre deux matchs : «Je me balade, j’aime bien marcher, je vois des animals [sic] près des terrains de golf. Sinon tranquille, piscine, jacuzzi, je regarde des films dans ma chambre.»

«Big Pussy» A l’heure de sa première titularisation, face à la Roumanie, la France attend un rustaud né en Nouvelle-Zélande il y a 25 ans, et qui faisait déjà 152 kilos à l’aube de ses 17 printemps. Elle va découvrir un joyeux drille fort futé, qui a un tatouage de Winnie l’Ourson en train de roupiller sur le torse. «Il adore jouer au poker, c’est un excellent bluffeur», confie Romain Sazy, qui a récupéré son brassard de capitaine du Stade Rochelais pendant la Coupe du monde. «Il est très malin et il comprend tout. Pour vous mettre dans sa poche, il (...) Lire la suite sur Liberation.fr

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