UE: La Pesco adopte ses premiers projets de coopération militaire

Les dirigeants européens prennent part à une séance photo lors du lancement de la Coopération structurée permanente (Pesco) en décembre à Bruxelles. Vingt-cinq pays de l'Union européenne ont approuvé mardi à Bruxelles une première liste de 17 projets dans le cadre de la Pesco. /Photo prise le 14 décembre 2017/REUTERS/Yves Herman

BRUXELLES (Reuters) - Vingt-cinq pays de l'Union européenne ont approuvé mardi à Bruxelles une première liste de 17 projets dans le cadre de la Coopération structurée permanente (Pesco), leur pacte de défense entériné en décembre dernier.

Les trois membres de l'Union qui ne participent pas à la Pesco sont le Royaume-Uni, qui doit quitter l'UE fin mars 2019, le Danemark et Malte.

Les signataires ont repoussé à la fin de l'année leur décision sur les modalités selon lesquelles les pays non membres de la Pesco pourraient s'associer à certains projets.

La Grande-Bretagne, qui a toujours combattu l'idée d'une intégration européenne dans le domaine de la défense, aimerait toutefois ne pas être tenue totalement à l'écart de la nouvelle structure, notamment pour ce qui concerne les programmes d'armements.

Le Première ministre Theresa May a déclaré vouloir conclure d'ici 2019 avec l'UE un traité sur les questions de sécurité.

Parmi les projets approuvés mardi par les ministres de la Défense des 25 Etats membres de la Pesco figurent la construction de véhicules blindés d'infanterie et de drones sous-marins détecteurs et destructeurs de mines, ainsi que la création d'un commandement médical européen.

La ministre espagnole de la Défense, Maria Dolores de Cospedal, a tenu à rassurer les Etats-Unis sur le rôle de la Pesco par rapport à l'Otan. "Il n'y a pas de risque de double emploi", a-t-elle affirmé.

(Robin Emmott; Guy Kerivel pour le service français, édité par Tangi Salaün)