Turner, de la Tate de Londres au Musée Jacquemart-André à Paris

Jusqu’au 11 janvier prochain, le Musée Jacquemart-André accueille le plus grand représentant de l’âge d’or de l’aquarelle anglaise : Joseph Mallord William Turner (1775-1851). L’occasion de (re)découvrir le travail de ce précurseur, à travers des œuvres intimes, réalisées « pour son propre plaisir ».

Organisée en collaboration avec la célèbre Tate Britain de Londres, qui abrite la plus grande collection de Turner au monde, cette nouvelle exposition – baptisée « Turner, Peintures et Aquarelles de la Tate »- propose de partir à la découverte de quelques 60 aquarelles et 10 peintures à l’huile de l’artiste, dont certaines n’ont jamais été présentées en France...

Majoritairement issues d’un fond considérable, légué après la mort de Joseph Mallord William Turner à la nation britannique en 1856, ces œuvres (au caractère expressif et expérimental) sont celles que le peintre avait choisi de laisser dans sa maison et dans son atelier ; créées non pas pour le public, mais pour lui-même...

L’exposition s’amuse à mêler ces œuvres très personnelles, d’une fraîcheur et d’une spontanéité inouïe, à d’autres tableaux, plus achevés, destinés à sa production publique.

Brillante, Passionnante. Instructive. Cette rétrospective permet, au fil du parcours chronologique, de suivre pas à pas l’évolution artistique de cet autodidacte de génie, issu d’un milieu modeste et formé seul au dessin.

Des paysages anglais jusqu’aux lagunes vénitiennes : le temps d’une visite, on voyage avec ce captivant grand globe-trotteur, découvrant ça et là les incomparables effets de lumière et jeux de transparence –mis au point grâce à sa propre technique, et emblématiques de son œuvre.

Turner, peintures et aquarelles - Collections de la...

Lire la suite de l'article sur Elle.fr