Tuerie de Chevaline en Haute-Savoie : 12 ans plus tard, de nouvelles expertises ordonnées

Douze ans plus tard, la tuerie de Chevaline fait l’objet de nouvelles expertises génétiques. (Photo d’illustration)
Robert Pratta via Reuters Douze ans plus tard, la tuerie de Chevaline fait l’objet de nouvelles expertises génétiques. (Photo d’illustration)

JUSTICE - L’ADN permettra-t-il de révéler de nouveaux éléments dans l’un des « cold case » français les plus mystérieux ? De nouvelles expertises, notamment génétiques, ont été ordonnées par la juge d’instruction, Sabine Khéris, en charge du dossier du quadruple meurtre de Chevaline en 2012 en Haute-Savoie, au pôle cold case de Nanterre, rapportent ce mercredi 29 mai RTL et BFMTV.

D’après les informations de nos confrères, pour débloquer l’enquête, la magistrate a demandé d’expertiser deux mégots de cigarette trouvés près de la scène du crime. Autre élément sous scellé qui va être envoyé à l’analyse : la tenue de l’une des victimes, Sylvain Mollier, un cycliste tué par cinq balles le 5 septembre 2012. Les vêtements d’une fillette, miraculeusement rescapée de la tuerie, vont également être analysés.

L’arme également expertisée

La dernière expertise concerne « un petit bout de la crosse » de l’arme utilisée par l’agresseur, « un Luger P06-29, pistolet de collection de fabrication suisse », indique RTL. Des expertises balistiques vont également être faites sur cette arme pour obtenir plus de détails sur le modèle et le profil du tireur.

Le 5 septembre 2012, trois Britanniques membres d’une même famille avaient été tués de plusieurs balles dans la tête, alors qu’ils se trouvaient dans leur voiture. Il s’agissait d’un homme d’origine irakienne de 50 ans, Saad al-Hilli, de sa femme et sa belle-mère. Une fillette du couple a aussi été grièvement blessée, tandis que sa petite sœur était retrouvée indemne, recroquevillée sous les jambes de sa mère. Un cycliste de la région, probable victime collatérale, avait également été abattu.

Le parquet d’Annecy s’est dessaisi de l’enquête en 2022 et elle a été confiée en 2022 au pôle cold-case de Nanterre.

À voir également sur Le HuffPost :

Réseau d’influence de la Russie à Bruxelles : ce que l’on sait des perquisitions au Parlement européen

Drapeau palestinien à l’Assemblée nationale : ce que dit le règlement de l’hémicycle