Tuerie de Chevaline : une chance de percer le mystère ?

Comme l’affaire Gregory ou la disparition de Xavier Dupont-de-Ligonnès, la tuerie de Chevaline est une affaire non résolue qui continue de fasciner les Français… et de donner du fil à retordre aux enquêteurs. Douze ans après cette fusillade qui a fait quatre morts, trois membres d’une même famille britannique d’origine irakienne, ainsi qu’un cycliste savoyard, toutes les pistes explorées se sont, pour l’heure, révélées infructueuses.

L’identité du tueur et ses motivations sont néanmoins, peut-être, sur le point d’être connus. En effet, RTL a annoncé, ce mercredi 29 juin, que le pôle cold case de Nanterre, spécialisé, comme son nom l’indique, dans les affaires non résolues, et qui a repris l’enquête de l’affaire Chevaline en 2022, a ordonné de nouvelles expertises ADN sur « plusieurs scellés retrouvés sur la scène de crime, dans l’espoir d’identifier de nouvelles empreintes ».

Un dossier de 95 tomes arrivé à Nanterre

Sous l’impulsion de la juge d’instruction Sabine Khéris, des expertises génétiques ont ainsi été demandées sur :

  • Deux des mégots découverts à proximité des lieux du drame ;

  • La tenue, les chaussures et le casque portés le jour du drame par le cycliste abattu de cinq balles ;

  • Les vêtements de la fille ainée de la famille décimée ;

  • Le petit morceau des plaquettes de la crosse de l’arme du crime, un Luger P06-29, retrouvé ce jour-là.

Si des empreintes sont mises au jour grâce aux nouvelles analyses, celles-ci vont être comparées avec les quatre millions d’em...


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