Les Tuche 4 (TF1) : Pourquoi cet opus a été une vraie "galère" pour Isabelle Nanty

“Derrière chaque grand homme, il y a une femme", aussi discutable soit-il, l’adage, attribué (peut-être à tort) à Charles-Maurice de Talleyrand-Périgord (homme politique du XIXe siècle), s’apparente à du sur-mesure pour ce bon Jeff Tuche, de Bouzolles (cultissime penseur oisif du début du XXIe). Cathy, sa moitié adorée, sa « Chicorée », à l’instar de sa cousine de Springfield, Marge Simpson, avec son Homer de mari, est son phare dans la nuit, son fil d’Ariane qui le relie à la réalité. Son tuteur, ses racines, son âme soeur. Dans le couple, à elle le bon sens, la frite quotidienne « avec les pommes de la terre », l’admiration pour Stéphanie de Monaco, à lui les idées baroques, la philosophie de la vie et le bichonnage du break Nevada. Ensemble, Jeff et Cathy sont capables de tout et même de l’abracadabrantesque. Ne sont-ils pas devenus, dans le troisième épisode, le plus cool des couples présidentiels de l’Histoire de France ? Depuis 2011, Isabelle Nanty incarne Cathy avec une sincérité, une tendresse et une drôlerie irrésistible, qui ne sont pas étrangers à l’attachement du public. Et de confi er : « Si cela m’arrivait de me retrouver à l’Élysée, j’apporterais aussi des gâteaux ! » On la croit sur parole.

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L’ENFANCE DE L’ART

À l’image de Cathy, qui lui doit tant (et vice versa), Isabelle n’est pas du genre à tirer la couverture à elle. Ainsi, quand on lui demande si le plaisir de jouer son personnage après trois films est toujours intact, la comédienne de 61 ans, la gentillesse incarnée, pense d’abord collectif : « J’ai toujours autant de bonheur. Pour plusieurs raisons. D’abord, on aime bien se retrouver tous ensemble. On ne se voit pas beaucoup en dehors, mais on aime ces moments. Et puis, j’adore jouer avec Jean-Paul Rouve. Il y a quelque chose de plaisant à incarner ces personnages. On doit se mettre en état d’enfance complet. C’est-à-dire dans la candeur, dans l’enthousiasme. » Et surtout, ajoute-t-elle : « Il faut se garder de la facilité de la caricature, de l’autocitation. » Sa règle d’or : ne jam...

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