Tsipras appelle à voter non au référendum pour «vivre avec dignité en Europe»

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras salue la foule de ses partisans, le 3 juillet 2015 à Athènes, venus manifester pour le non au référendum

Le Premier ministre grec a rejoint à Athènes 25 000 partisans du non à la consultation de dimanche, tandis que 22 000 personnes manifestaient pour le oui.

Le Premier ministre grec Alexis Tsipras a de nouveau appelé vendredi à voter non au référendum de dimanche pour «vivre avec dignité en Europe» en rejoignant la manifestation des partisans du non rassemblés sur la place Syntagma à Athènes. «Nous fêtons la victoire de la démocratie, la Grèce envoie en message de dignité, personne n’a le droit de menacer de diviser l’Europe», a lancé Alexis Tsipras à la tribune devant plus de 25 000 personnes qui manifestaient contre les nouvelles mesures d’austérité proposées par les créanciers, UE et FMI, qui sont au coeur du référendum.

«On donne une chance à l’Europe de retourner à la démocratie, on envoie un message d’espoir aux peuples de l’Europe», a dit Alexis Tsipras en appelant les électeurs «à surmonter la peur et le chantage». Il a accusé «les technocrates de l’austérité de vouloir s’emparer de l’Europe de la Grèce». «Mais le peuple grec a prouvé qu’il sait bien retourner les ultimatum et dire non en écartant les sirènes de la terreur, et tourner le dos à l’intimidation», a-t-il lancé.

A moins d’un kilomètre de Syntagma, devant le stade de marbre, site de l’organisation des premiers jeux Olympiques modernes en 1896, plus de 22 000 manifestants se sont rassemblés pour dire «oui à l’Europe». Le Premier ministre a également apellé les électeurs lundi «à dire non à la division, indépendamment de tout résultat, pour construire une Grèce meilleure».



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