Yahoo Actualités Trump, Gaza, Arizona, Klimt : les informations de la nuit
L’Arizona inculpe des collaborateurs de Trump pour avoir tenté d’inverser l’élection de 2020. Le procureur général de l’État a fait savoir mercredi que 11 républicains locaux étaient concernés par les inculpations, ainsi que sept autres personnes en dehors de l’État. Selon des informations du Washington Post, parmi ces sept personnes figurent l’ancien chef de cabinet de la Maison Blanche de Donald Trump, Mark Meadows, les avocats Jenna Ellis et John Eastman, le conseiller de campagne Boris Epshteyn, ainsi que Rudy Giuliani, ancien avocat personnel de Donald Trump. L’ancien président républicain n’a lui pas été inculpé mais a été désigné comme co-conspirateur non inculpé, précise le quotidien américain. Les accusations font état d’un complot visant à attribuer des grands électeurs - dont un certain nombre permet tous les quatre ans d’élire un nouveau président - à Donald Trump dans l’État d’Arizona, remporté de peu par Joe Biden en 2020. Après le Michigan, la Géorgie et le Nevada, l’Arizona est le quatrième État à engager des poursuites contre des personnes ayant tenté de former une liste alternative de grands électeurs.
Le Hamas diffuse une vidéo d’un otage israélien retenu à Gaza. Des images d’un homme se présentant comme Hersh Goldberg-Polin, 23 ans, enlevé lors du festival de musique Nova, sont apparues mercredi sur la chaîne Telegram du mouvement islamiste palestinien. L’otage raconte avoir été grièvement blessé le 7 octobre et montre son avant-bras gauche amputé un peu en dessous du coude. Le jeune homme accuse le Premier ministre israélien Benyamin Nétanyahou et son gouvernement d’avoir “abandonné” les otages, réclamant qu’ils les fassent rentrer chez eux. Il affirme que les otages sont “sous terre”, manquent d’eau et de nourriture, ainsi que de soins médicaux. “Le Hamas diffuse périodiquement des vidéos d’otages dans le but d’accroître la pression sur le gouvernement israélien pour qu’il accepte ses conditions, dans le cadre d’une forme de guerre psychologique”, remarque le Jerusalem Post. “Par le passé, des otages ont été contraints de lire des scripts préparés par l’organisation terroriste.”
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