Trump cartonne, Super Tuesday à l'horizon... Une semaine de primaires américaines

La candidate démocrate Hillary Clinton en campagne avec son mari et ancien président des Etats-Unis, Bill Clinton.

Vous n’avez pas tout suivi, voire rien du tout, depuis le lancement des courses à l’investiture républicaine et démocrate ? Tous les vendredis, «Libération» fait le point sur la campagne.

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La course

Trump creuse l’écart, Clinton dans la douleur

Deux caucus, une primaire : contrairement à la semaine dernière, il s’en est passé, des choses, dans la course aux investitures ces sept derniers jours. Le week-end dernier, les démocrates du Nevada ont donné leur préférence à Hillary Clinton, qui a évité à Bernie Sanders deux victoires de suite, mais de justesse : avec 52,7% des voix contre 47,3% pour son adversaire, l’ancienne secrétaire d’Etat a obtenu quinze points de moins que les sondages ne le laissaient entendre fin décembre. On vous expliquait la semaine dernière que dans le Nevada, le vote hispanique allait être déterminant. Il semble que, si elle a les électeurs noirs dans sa poche, Clinton n’ait pas radicalement séduit les hispaniques, obtenant 53% de leurs votes selon CNN, remarquait alors notre correspondant aux Etats-Unis. Résultat : dans la course à l’investiture, Clinton ne mène que d’une courte tête (52 délégués nationaux à 51).

Dans le même temps, les républicains de Caroline du Sud faisaient un triomphe à Donald Trump. Trois jours plus tard, Trump triomphait à nouveau dans le Nevada, obtenant près de 46% des voix. On notera que cet Etat, le premier à voter dans l’Ouest, a préféré Marco Rubio à Ted Cruz, troisième sur le podium. Ben Carson et John Kasich, eux, sont loin derrière, ne dépassant pas les 5%. Mais toutes ces tendances seront à confirmer mardi, lors du «Super Tuesday», où de nombreux Etats et territoires voteront en même temps, chez les démocrates (treize) comme chez les républicains (onze). D’ici là, les attaques entre candidats républicains se font de plus en plus virulentes, comme lors du débat de jeudi où il était difficile de distinguer les «imbéciles» des «imposteurs».

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Donald Trump fonce (...)

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