Trump annonce des plans drastiques pour un second mandat et cible Nétanyahou

“S’il l’emporte”, titre le magazine Time en une de son dernier numéro : si Trump gagne la prochaine présidentielle aux États-Unis, en novembre, que compte-t-il faire ? Alors qu’un second mandat fait déjà l’objet de nombreuses spéculations dans la presse, l’hebdomadaire est allé interroger directement l’ancien président lui-même.

En pleine campagne, vainqueur haut la main des primaires républicaines, Donald Trump se trouve aussi sur le banc des accusés à New York, dans l’affaire Stormy Daniels. Le 30 avril, il s’est vu infliger 9 000 dollars d’amende pour avoir enfreint à maintes reprises son obligation de silence (gag order) lui interdisant d’attaquer les jurés et les témoins.

S’il retourne à la Maison-Blanche, le milliardaire n’est pas disposé à reculer ou à faire des compromis, comme le suggère la photo de une. Le magazine donne le ton dès l’ouverture de l’article :

“Donald Trump pense avoir identifié une erreur cruciale de son premier mandat : il a été trop gentil.”

À propos des anciens membres de son cabinet qui refusent de le soutenir, Trump déclare ainsi : “Je les ai laissés démissionner […]. Je crois que je ne le ferai plus. Désormais, ce sera : virés.”

“Une présidence impériale”

“Ce qui se dessinait, au fil de deux interviews avec Trump et d’entretiens avec une bonne dizaine de ses plus proches conseillers et confidents, c’est une présidence impériale qui refaçonnerait l’Amérique et sa place dans le monde”, estime le journaliste de Time.

“Pour mener une opération visant à expulser plus de 11 millions de personnes du pays, m’a dit Trump, il serait prêt à construire des camps de détention de migrants et à déployer l’armée, tant à la frontière qu’à l’intérieur du territoire. […] Il serait disposé à limoger un ministre de la Justice qui n’exécuterait pas l’ordre de poursuivre quelqu’un […]. Il envisage de gracier chacun de ses partisans accusés d’avoir mené l’assaut contre le Capitole du 6 janvier […]. Il pourrait ne pas venir en aide à un allié attaqué en Europe ou en Asie s’il a le sentiment que ce pays n’a pas dépensé assez pour sa propre défense.”

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