Tropiques criminels - Béatrice de La Boulaye évoque les scènes de nudité : "C’était un petit défi"

Au cours de cette saison, Gaëlle Crivelli a laissé un peu tomber le masque et a révélé sa fragilité. Avez-vous apprécié cette évolution ?

Béatrice de La Boulaye : C’était intéressant pour moi d’aller explorer la vulnérabilité de mon personnage. Jusqu’à présent, Crivelli s’était toujours planquée derrière son aplomb. Rien ne semblait pouvoir l’ébranler, mais là, elle doit gérer un stress post-traumatique. L’amitié d’Aurélien (Julien Béramis) va la guider vers la réparation. Je trouve chouette que ces deux personnages, qui s’aimaient déjà beaucoup, s’aiment de plus en plus…

Elle essaie aussi tant bien que mal d’exercer son autorité sur Thaïs (Tya Deslauriers), sa petite protégée. Son principe d’éducation, c’est : « Fais ce que je dis, pas ce que je fais » ?

La capitaine Crivelli est une contradiction sur pattes. Si cette femme n’a pas eu d’enfant, c’est qu’il y avait une raison : gérer quelqu’un d’autre, ce n’est pas du tout sa tasse de thé ! La voir se débattre dans cette pseudo-maternité est un vrai bonheur !

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Crivelli et Mélissa Sainte-Rose (Sonia Rolland) se sont beaucoup rapprochées. Diriez-vous qu’elles sont aujourd’hui amies ?

Autant elles sont complices dans leur boulot, autant, quand on les voit cohabiter, on constate que ce n’est pas encore gagné ! (Rires) Elles se respectent, s’admirent et déteignent l’une sur l’autre. Mais elles mettent un point d’honneur à ne jamais se l’avouer, ou à exprimer des sentiments tendres. C’est presque une pudeur masculine.

En parlant de pudeur, on les voit toutes les deux dénudées lors du premier épisode. Était-ce une scène délicate à mettre en boîte ?

C’était un petit défi, mais on se fait vite à la nudité. Et puis, comme j’ai souffert d’un cancer du sein deux ans avant ce tournage, ce moment a été libérateur. C’était une belle revanche sur la maladie de se dire que l’on peut vivre avec, que l’on peut même jouer à poil… (Rires)

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