Troisième nuit de violences urbaines en France, le chaos à Nanterre

Les violences ont repris jeudi en banlieue parisienne et en régions pour la troisième soirée consécutive après la mort mardi à Nanterre de Nahel, un jeune homme de 17 ans tué par un policier qui a été mis en examen pour homicide volontaire et écroué et a, selon son avocat, demandé pardon à la famille de la victime.

Lors de sa garde à vue, « les premiers mots » que le fonctionnaire « a prononcés étaient pour dire pardon et les derniers mots qu’il a prononcés étaient pour dire pardon à la famille », a indiqué son avocat, Me Laurent-Franck Liénard, sur BFMTV. Son tir à bout portant, mortel, sur l’adolescent lors d’un contrôle routier a embrasé de nombreux quartiers populaires du pays.

Ce jeudi soir, la situation a notamment dégénéré à Nanterre, malgré la présence d'un blindé de la BRI, aux alentours de la cité Pablo-Picasso où vivait le jeune garçon et sa famille, avec des affrontements se propageant ensuite aux villes voisines. Le commissariat de la ville de Puteaux a ainsi été attaqué au mortier d'artifice, peu après 1h du matin, alors qu'un hélicoptère survolait la zone. Un calme précaire revenait ensuite, mais une tenace odeur de brûlé flottait dans l'air.

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Malgré 40 000 policiers mobilisés

Pour la nuit de jeudi à vendredi, le gouvernement avait pourtant mobilisé 40 000 policiers et gendarmes et fait appel à des unités d’intervention d’élite comme le Raid (police) ...


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