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Trois questions autour du consentement chez le gynécologue

Réuni à Lille pour leur congrès annuel, le Collège national des gynécologues et obstétriciens français a cette année voulu placer la relation patient-soignant et la bienveillance au cœur de ses nouvelles pratiques. La consultation gynécologique relève en effet chez la femme de ce qu’il y a de plus intime. Alors que plusieurs affaires ont secoué le milieu de la gynécologie avec l’"affaire Chrysoula Zacharopoulou" au mois de mai 2022 ou plus récemment la mise en examen du gynécologue Emile Daraï pour "violences [gynécologiques] volontaires", le CNGOF est revenu sur certaines pratiques réalisées en consultation "souvent inutiles", notamment l'examen pelvien.

Violences gynécologiques : de quoi parle-t-on exactement ? Depuis 2014 et sous le hashtag #PayeTonUtérus, les témoignages de patientes s'accumulent sur les réseaux sociaux : les femmes décrivent des examens brutaux (réalisés parfois sans consentement préalable), l'utilisation sans prévenir d'instruments médicaux (spéculum, sonde d'échographie...), des remarques sexistes et/ou gênantes ("humour" salace, jugements sur le poids et/ou sur l'âge...), une non-prise en compte de la douleur...

Dans un rapport publié en juin 2018, le Haut Conseil à l'Égalité entre les Femmes et les Hommes (HCE) identifie "6 types d'actes sexistes durant le suivi gynécologique et obstétrical, dont certains relèvent des violences" : la non-prise en compte de la gêne de la patiente, les propos porteurs de jugements (...)

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