Plus que trois candidats pour la reprise d'Atos, le géant français de l'informatique en difficulté

Alors que le groupe informatique français Atos se retrouve en grande difficulté financière, l’ancien fleuron du secteur a reçu quatre propositions pour son sauvetage. Atos en a déjà écarté une, celle du fonds d’investissement américain Bain Capital, et se donne jusqu’au 31 mai, pour choisir.

Il reste désormais trois offres de rachat sur la table. La première émane du groupe de banques et de créanciers d’Atos. La deuxième provient de One Point, société contrôlée par David Layani, également principal actionnaire d’Atos. Enfin, la dernière offre est celle d’EP Equity Investment, le fonds contrôlé par le milliardaire tchèque Daniel Kretinsky, actionnaire de médias (Marianne, Elle…) et détenteur de supermarchés (Casino, Franprix, entre autres).

Les trois candidats sont d’accord pour conserver l’ensemble du périmètre du groupe, à l’exception des activités stratégiques, reprises par l’État français. L’Agence des participations de l’État (APE), qui dépend de Bercy, a, en effet, proposé de racheter les supercalculateurs nécessaires à la dissuasion nucléaire. De même pour les systèmes utiles aux commandements des armées et aux services de renseignement, ainsi que des produits de cybersécurité.


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