Triche à l’examen du code de la route : un business qui peut coûter très cher

C’est un constat plus qu’alarmant que dresse le SNICA FO. Près de 40% des attestations délivrant la validité du code de la route seraient obtenues en trichant ou même achetées en ligne selon le syndicat. Un pourcentage à nuancer selon la Sécurité routière. Pourtant, il s’agit d’une situation loin d'être isolée et souvent exécutée avec la complicité de centres de conduite et surveillants véreux.

Un constat inquiétant qui se propage depuis 2016, notamment avec l’organisation de l’examen du code de la route par des opérateurs privés. Un monopole dénoncé par Simon Bergue, le secrétaire général du Syndicat national des inspecteurs Snica FO. «Nous voudrions un retour de l'examen du code de la route dans le giron public. (...) Lorsque c'était l'administration qui faisait passer l'examen, la fraude était quasiment inexistante», a appuyé Simon Bergue sur BFMTV.

Interrogé par le Figaro, un jeune fraudeur témoigne sous couvert d’anonymat. Le surveillant «contrôlait mes réponses et si elles étaient fausses, il les corrigeait en écartant ma main et en répondant à ma place», explique t-il. En échange ? Un versement de 2 000 euros au complice. Certains centres étaient par ailleurs réputés pour aider les candidats contre une somme d’argent. Depuis, 80 centres agréés impliqués dans ces activités illégales ont été fermés par les services de l’Etat. Dans un communiqué en date du 27 octobre 2023, le syndicat estime même que cette fraude servirait pour «blanchir de l'argent sale et financer des trafics (...)

(...) Cliquez ici pour voir la suite

Tesla : la nouvelle Model 3 en promo avant d’être privée du bonus écologique
Renault veut sabrer le coût de ses voitures électriques, leur prix va-t-il diminuer ?
Voitures électriques : Stellantis s'essaie à la recharge de batterie en cinq minutes
Petits excès de vitesse : c’est officiel, vous ne perdrez plus de point dès le 1er janvier 2024
Pour lutter contre les embouteillages à Orléans, l’A10 s’agrandit