Travis Kalanick ubérisé par ses actionnaires

Le cofondateur d'Uber Travis Kalanick, en décembre, à New Delhi.

Le fondateur de la firme californienne a dû se résoudre à quitter son fauteuil de PDG. Son départ était réclamé par des investisseurs qui s'inquiètent des pertes importantes de la société et des remous provoqués par plusieurs affaires lié à son management brutal.

Il n’y aura pas de «Travis 2.0» chez Uber, le numéro un mondial du transport par VTC. Contrairement à ce qu’il avait écrit la semaine dernière lors de l’annonce de son retrait «pour un temps indéterminé», son cofondateur Travis Kalanick n’en sera plus jamais le PDG. Annoncé par le New York Times mardi soir, son retrait définitif a été confirmé peu après par la société. La fronde des actionnaires de la plus grosse «licorne» au monde, du nom de ces sociétés non cotées valorisées plus d’un milliard de dollars, aura fini par l’emporter sur l’ego peu commun du très coriace patron d’Uber.

Ebranlé par le décès récent de sa mère dans un accident de bateau, fragilisé par les scandales à répétition qui ont achevé ces derniers mois de ruiner la réputation de cette ex-start-up, ce dernier avait alors justifié sa mise à l’écart volontaire par son désir de «travailler sur [lui] même pour devenir le leader dont cette société a besoin».

«Aller de l’avant»… sans lui

Bien que minoritaires dans le capital de la société, cinq investisseurs influents d’Uber qui comptent parmi les plus prestigieux fonds de capital-risque de la Silicon Valley ont exigé sa démission immédiate afin de permettre à la société «d’aller de l’avant». Après des discussions très serrées, Travis Kalanick a fini par se ranger à leur avis. «J’aime Uber plus que tout au monde et, dans cette période difficile de ma vie personnelle, a-t-il déclaré, j’ai accepté la demande des investisseurs de me retirer pour qu’Uber recommence à se développer plutôt que d’être parasité»… par son sort personnel. «Travis a toujours placé Uber en premier», s’est félicitée la société qui salue «une décision courageuse».

Pour autant, le premier actionnaire d’Uber, qui contrôle (...)

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