Les travaux d’été sur le réseau ferroviaire francilien, calvaire des banlieusards

De nombreuses lignes sont touchées par des travaux lors de la saison estivale.  - Credit:ESTELLE RUIZ / NurPhoto / NurPhoto via AFP
De nombreuses lignes sont touchées par des travaux lors de la saison estivale. - Credit:ESTELLE RUIZ / NurPhoto / NurPhoto via AFP

Chaque été, l'histoire se répète sur le réseau ferré des Franciliens. De gros travaux de maintenance sont menés sur plusieurs lignes qui relient Paris à ses banlieues, rendant ainsi difficiles les déplacements, car le nombre d'autobus de substitution affrétés par la SNCF et la RATP est rarement suffisant. Par exemple, tous les soirs, Sedat Toklu fait la queue une quarantaine de minutes à La Défense pour pouvoir prendre l'autobus qui le ramènera chez lui, à Mantes-la-Jolie (Yvelines, à 55 km de Paris), pour un trajet de 50 à 55 minutes. « Je fais l'aller-retour tous les jours, je n'ai pas l'habitude de voir ça et c'est insupportable », explique le chargé de recrutement de 28 ans, coincé dans une file d'attente qui serpente dans la grande gare et son centre commercial.

Sa ligne de train habituelle étant en travaux, on lui propose des itinéraires alternatifs. Deux options s'offrent alors à lui, comme à de nombreux usagers. Soit les liaisons sont plus longues, avec un trajet annoncé de 1 heure 17 minutes si le train passe par Conflans-Sainte-Honorine, soit ils multiplient les correspondances. Dans le cas de Sedat, il faudrait prendre un train de Paris-Saint-Lazare à Epône-Mézières, puis un autobus de substitution pour atteindre Mantes-la-Jolie, pour un trajet total de théoriquement 54 minutes. Patienter pour attraper un autobus express de remplacement qui empruntera l'autoroute A14 reste la moins pénible des options, mais l'affluence est très forte.

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