Les travailleurs du sexe en appellent au gouvernement

Cette mort avait révolté les travailleurs du sexe tout comme la communauté LGBT. Dans la nuit du 16 au 17 août 2018, la prostituée transgenre d’origine péruvienne Vanesa Campos avait été retrouvée inanimée dans une allée peu éclairée du bois de Boulogne, route du Pré-Catelan. Une balle reçue en plein thorax alors que la jeune femme tentait de protéger un client d'une bande d'assassins. Un an jour pour jour après la tragédie, le Strass (Syndicat du travail sexuel) et l'association Acceptess-T organiseront veulent plus que jamais faire de cette Péruvienne de 36 ans arrivée en France en 2016, la même année que la loi pénalisant les clients, un symbole des souffrances engendrées depuis par les travailleuses du sexe.

La loi a "créé un terrain propice pour les agresseurs"

Une marche aura lieu samedi à 15 heures, porte Dauphine à Paris. "C’est un cri d’alerte, explique Thierry Schaffauser, coordinateur national du Strass et organisateur du rassemblement. Depuis 2016, les violences ont explosé pour les travailleuses du sexe. Censé lutter contre la domination masculine, ce texte a en définitive donné plus de pouvoir au client et créé un terrain propice pour les agresseurs." Le militant, lui-même travailleur du sexe, demande donc au gouvernement d'agir : "Nous en appelons aux autorités : nous sommes dans un contexte législatif qui met les personnes en danger. Nous voulons réintégrer le droit commun : avons droit à la sécurité comme pour tout citoyen."

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Une pute qui meurt c’est un peu c...


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