Travailler de n’importe où : Airbnb mise plus que jamais sur la flexibilité

Alors qu’aux États-Unis de nombreux salariés ont fini par retourner au bureau au moins quelques jours par semaine, Airbnb, dont la maison mère est à San Francisco, continue pour sa part à tout miser sur la flexibilité, rapporte le site de National Public Radio (NPR).

Voilà un an exactement, Brian Chesky, le directeur général de la plateforme, annonçait à ses employés qu’ils allaient pouvoir profiter du 100 % télétravail tout en vivant où ils voulaient aux États-Unis et même passer quatre-vingt-dix jours par an et par pays à l’étranger. Le programme “Live and Work Anywhere” était lancé.

Un an plus tard, le bilan se révèle largement positif selon les témoignages recueillis par NPR, aussi bien du côté des salariés que de celui de la direction. Avant la pandémie, 95 % des employés vivaient à proximité de l’un des vingt-six bureaux ouverts dans le monde par Airbnb. Aujourd’hui, près d’un quart d’entre eux ont déménagé à plus de 80 km du bureau auquel ils sont rattachés ou bien continuent à télétravailler tout en voyageant à travers le monde.

“Une opportunité à saisir”

Il y a un an, au moment où le programme était lancé, Carrie Kissell, qui travaillait au siège de l’entreprise, à San Francisco, avait pris quelques jours de vacances pour faire de la voile au large de la Floride. “C’était cette opportunité que je ne pouvais pas ne pas saisir”, explique-t-elle. C’est donc sur son bateau qu’elle a repris le travail durant les trois mois suivants. “Quand j’avais terminé ma journée, j’éteignais mon ordinateur et je m’exerçais à la plongée en apnée.”

Son collègue Steve Stecher en a quant à lui profité pour partir en Amérique du Sud avec toute sa famille. Leur port d’attache est désormais en Argentine, mais pour éviter de dépasser le temps maximum autorisé dans un seul pays, ils voyagent dans la région. Leur déménagement a amélioré la situation financière de la famille au point de permettre à son épouse de quitter son travail. “Ne le répétez pas, mais le coût de la vie ici représente environ 30 % ou 40 % au maximum de celui de la baie de San Francisco”, confie-t-il.

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