Comment travaillent les démineurs d'explosifs ?

En 2014, dans le Pas-de-Calais, un paysan et son fils ont été blessés par l'explosion de deux obus de la Première Guerre mondiale : l’agriculteur avait allumé un feu de broussailles pour dégager une borne de délimitation de son champ. Ce type d’accident est relativement rare. Pourtant, les deux conflits mondiaux ont laissé sur les anciens champs de bataille des centaines de millions de munitions non explosées. Les démineurs de la Sécurité civile estiment leur nombre à 250 millions, soit près du quart des munitions d’artillerie tirées sur le front entre 1914 et 1918. Un chiffre qui ne comptabilise ni les grenades, ni les bombes d’aviation, ni les mines ou autres types d’explosifs. L'ensemble du sous-sol des régions des combats étant potentiellement pollué par ces engins.

Dès 1916, un comité interministériel pour la reconstitution des régions envahies ou atteintes par fait de guerre avait été chargé de supprimer tout danger. Mais, dans les faits, les tranchées qui couraient à travers champs ont souvent été comblées avec le tout-venant, récolté aux alentours : monticules de terre, armes, équipements militaires et... explosifs ! Car, à la sortie de la guerre, l’urgence a été de remettre les champs en culture, de reconstruire les villages, les routes ou les usines, la sécurité passant au second plan. Sans compter que les obus d’artillerie non explosés ont pu s’enfoncer de plusieurs mètres dans la terre meuble.

Aujourd’hui, l’essentiel des obus de surface ont été retrouvés par des (...)

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