Travail : qu'est-ce que le "quiet cutting", cette méthode qui engendre un syndrome du survivant ?

Il n'y a pas que le burn-out qui possède plusieurs déclinaisons. De plus en plus, pour parler de santé mentale ou de certaines pratiques dans le monde du travail, des termes sont développés à partir d'une généralité à laquelle est ajouté un mot qui détermine sa spécificité. Alors, après le "quiet quitting", ou la démission silencieuse, et le "quiet firing", le licenciement silencieux, c'est le "quiet cutting", ou suppression silencieuse, qui fait son apparition. Inventé par le Wall Street Journal, ce terme désigne une réduction d’effectifs qui consiste à changer un·e employé·e de poste au sein de l'entreprise pour éviter une procédure de licenciement.

Si la bonne nouvelle est que, grâce à cette pratique, vous conservez la stabilité et le salaire de votre nouveau poste, la mauvaise nouvelle est que vous occupez un poste pour lequel vous n'avez pas été embauché·e à la base. Cette réaffectation peut avoir deux buts : que l'employé·e embrasse ses nouvelles responsabilités sans broncher et se dépasse, ou qu'iel démissionne. Néanmoins, si l'impact d'un licenciement sur la santé mentale est évident, il se trouve que le "quiet cutting" peut également avoir des conséquences sur le moral des employé·es qui restent dans l'entreprise reconfigurée. Et cela peut se caractériser notamment par l'évolution d'un syndrome du survivant.

Apparue dans les années 1960, cette expression désigne l’état émotionnel des rescapés de la Seconde Guerre mondiale. Aujourd'hui, elle est toutefois de plus en plus (...)

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