Yahoo Actualités Travail, justice et ordre républicain, progrès: Macron veut lancer "trois grands chantiers" pour le pays
Emmanuel Macron a annoncé ce lundi soir vouloir lancer "trois grands chantiers" pour le pays, dans une allocution télévisée diffusée ce lundi soir, deux jours après la promulgation de la réforme des retraites. Il s'agit du "travail", de la "justice et de l'ordre républicain et démocratique" et du "progrès".
Il assure qu'une "feuille de route du gouvernement" doit être dévoilée par la Première ministre "dès la semaine prochaine".
Il donne ensuite rendez-vous le 14 juillet prochain, pour faire un "premier bilan" des avancées réalisées. "Nous avons devant nous 100 jours d'apaisement, d'unité, d'ambition et d'action au service de la France", a-t-il promis.
Un "nouveau pacte de la vie au travail"
Parmi les chantiers au programme, le chef de l'État a promis le lancement dans les prochaines semaines d'un "nouveau pacte de la vie au travail" qui doit notamment permettre de "ramener vers le travail plus de bénéficiaires" et ce, via le "dialogue social".
Les négociations, effectuées "sans tabou", porteront sur la nécessité "d'améliorer les revenus" salariés, "faire progresser les carrières", "mieux partager les richesses", "améliorer les conditions de travail", "trouver des solutions à l'usure professionnelle" ou encore "aider à la reconversion".
Le chef de l'État doit ainsi recevoir à l'Élysée dès mardi matin les organisations patronales, les organisations syndicales ayant refusé l'invitation. Il a à ce propos assuré que sa porte leur restait "toujours ouverte".
Il a également affirmé sa volonté de porter une "réforme du lycée professionnel" pour que le plus grand nombre de jeunes "accèdent soit à des formations qualifiantes, soit à l'emploi".
Des propositions "concrètes" sur l'école et la santé
Dans un second temps, il a évoqué un autre chantier: celui de la "justice et de l'ordre républicain et démocratique". "Le pacte républicain est notre socle et il n'y a pas de liberté sans loi", a-t-il justifié.
Concrètement, il dit vouloir continuer de recruter "plus de 10.000 magistrats et agents", créer "200 nouvelles brigades de gendarmerie dans nos campagnes" et vouloir lutter contre la délinquance et la fraude fiscale et sociale avec de prochaines annonces "d'ici le mois de mai".
Enfin, il a fait part de son ambition de promouvoir un "progrès pour mieux vivre", vantant notamment l'amélioration des services publiques, via des avancées "concrètes".
"L'éducation doit renouer avec l'ambition d'être l'une des meilleurs d'Europe. Dès la rentrée, l'école va changer à vue d'œil", a-t-il notamment assuré, avec une meilleure rémunération des enseignants et un meilleur accompagnement des élèves.
"D'ici la fin de cette année, 600.000 patients atteints de maladies chroniques qui n'ont pas de médecin traitant en disposeront", a-t-il également promis. Il a par ailleurs assuré que les services d'urgences seront "désengorgés" d'ici la fin de l'année 2024.
