«TrashTalk», le grand rebond en avant de la NBA

Michael Jordan l'arrière des Seattle SuperSonics Gary Payton, idole de Bastien Fontanieu et emblème de TrashTalk, en 1997 au United Center de Chicago.

Semi-pro ou amateur par leurs statuts, un nombre conséquent de sites de qualité spécialisés dans le sport essaiment sur Internet. «Libé» arpente ce microcosme et raconte chaque semaine l'un de ses membres. Cette semaine, un média majeur dans le monde de la NBA francophone.

Si vous avez un compte Twitter, que vous vous connectez en rentrant tard de soirée ou avant d’aller au boulot, peut-être avez-vous vu surgir des propos mystérieux : «Café !», «Gérard !», «#TTFL»… Des termes qui devraient survenir d’autant plus en ce week-end d’All Star Game, grand raout symbolique et pailleté, qui s’achève dimanche soir. Le site TrashTalk est responsable de cette incursion dans votre fil d’actualité. Ce média symbolise la progression, voire la mode, de la NBA en France. Mieux : avec BeIn Sports, il est sûrement l’un des vecteurs catalyseurs du basket nord-américain en France. «Je respecte vraiment la démarche de Bein Sports, explique à Libération Bastien Fontanieu, cofondateur et tête de pont survoltée et charismatique de TrashTalk.Deux matchs en direct par jour, une émission quotidienne… C’est énorme ce qu’ils font.» Chacun dans leur style, les deux médias ont une recette : parler au plus grand nombre et leur montrer à quel point la NBA est une ligue spectaculaire et addictive, tout en gardant une certaine exigence dans les analyses.

A lire aussi Fanzines Zone #1: «Footballski», le ballon rond se prend un vent d’Est

TrashTalk suit un rythme effréné. L’équipe de sept personnes qui fait tourner le site et l’alimente en articles ou vidéos se repose rarement. «Le match de NBA joué à Londres, c’était mon premier vrai week-end sans clavier depuis 2013. Je dors entre trois et quatre heures par jour [le «café» tweeté toutes les nuits se comprend du coup, ndlr], 365 jours de l’année», confie Bastien Fontanieu, 27 ans, destiné à devenir prof d’anglais, avant de tout lâcher quelques mois après le début de l’aventure TrashTalk, en novembre 2012, à quelques semaines de passer le Capes. (...) Lire la suite sur Liberation.fr

Hand: Paris et Nantes pour la première place de groupe en Ligue des champions
Tennis: Gaël Monfils en demi-finales à Buenos Aires
JO-2018: le choc Ledecka, la grâce Hanyu
Athlétisme en salle: les Championnats de France avec les Mondiaux en ligne de mire
Top 14: faire oublier Edimbourg pour la 17e journée