Trappes : Ali Rabeh, un maire au cœur d’une empoignade nationale

Après les accusations d’un enseignant, la ville de Trappes ( Yvelines) est devenue, depuis une semaine, le symbole du séparatisme.

Le terrain politique était déjà glissant avant « l’affaire » Didier Lemaire. Il est désormais miné. Bref rappel des faits qui agitent cette commune populaire des Yvelines et les réseaux sociaux depuis plus d’une semaine : un professeur de philosophie d’un lycée de la ville, Didier Lemaire, est placé sous protection rapprochée après avoir dénoncé une emprise islamiste croissante parmi les Trappistes. Des déclarations médiatiques très mal accueillies par Ali Rabeh. Le premier magistrat, étiqueté Génération.s (le parti de Benoît Hamon), ne se contente pas de tirer à boulets rouges contre l’intéressé, accusé de proférer des « mensonges » et d’exagérer les menaces dont il se dit victime. Il se rend aussi au lycée du professeur et distribue aux élèves un tract blâmant les prises de position de l’enseignant. Et ce en dépit de l’avis défavorable du proviseur, souligne le rectorat auprès de Paris Match.

Ali Rabeh
Ali Rabeh

Ali Rabeh © YouTube

Un geste de « pompier pyromane », selon Othman Nasrou, principal opposant d’Ali Rabeh à Trappes. Pour le conseiller régional de droite, proche de Valérie Pécresse, la communication du maire s’expliquerait par la récente annulation de son élection par la justice et l’éventualité d’un nouveau vote : « Il est en campagne permanente. Il cherche à se refaire une santé en montrant qu’il défend les(...)


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