Transports pendant les JO: en quoi consiste le "passe Paris 2024" désormais disponible à la vente

À vos passes, prêt, partez. Le fameux forfait "Paris 2024" est disponible à la vente depuis mardi 16 avril. Une offre éphémère le temps des Jeux olympiques et paralympiques à destination des touristes.

Le passe a été créé par Île-de-France Mobilités afin d'offrir un forfait spécial JO aux visiteurs venus à Paris spécialement pour les épreuves olympiques. Du 20 juillet au 8 septembre, les tarifs sont temporairement modifiés sur le réseau francilien et le ticket à l'unité sera vendu à 4 euros.

• Un tarif dégressif jusqu'à 10 euros la journée

Ce changement de tarif devrait aider les touristes à se tourner vers le passe "Paris 2024". Son prix est dégressif: plus l'acheteur paye de jours, moins il paye à la journée. Ainsi, le passe "Paris 2024" est à 16 euros pour un jour puis le prix sera progressif: 30 euros pour deux jours ou encore 42 euros pour trois jours. Il revient à 10 euros par jour lorsque son acheteur prend le passe à la semaine, soit 70 euros au total.

"Le demi-tarif n'est pas applicable sur ce titre de transport", est-il précisé.

Le caractère onéreux du passe a déjà fait couler beaucoup d'encre, mais la présidente d'Île-de-France Mobilités Valérie Pécresse ne s'en est jamais cachée: "je refuse que ces surcoûts soient payés par les Franciliennes et les Franciliens", clamait-elle déjà en novembre dernier.

Le passe sera ensuite délivré soit sur l'application "Transport public Paris 2024" dès la mi-juin, sur l'application Île-de-France Mobilités ou sur une carte Navigo Easy, facturée 2 euros. Il sera valable dès minuit le jour de la première validation jusqu'à minuit au dernier jour acheté du forfait.

• Un accès à tous les transports franciliens

Ce passe permet "des déplacements illimités à l'intérieur des cinq zones tarifaires, sur tous les modes de transport du réseau Île-de-France Mobilités". Autrement dit, son acquéreur pourra se déplacer sur tous les sites olympiques, même ceux en dehors de la capitale, accessible habituellement par RER ou Transilien et donc nécessitant des tickets unitaires plus cher que celui d'un trajet en métro.

Le passe offre également un accès illimité à toutes les fans zones franciliennes et aux aéroports Roissy Charles-de-Gaulle et Orly.

Hormis les lieux olympiques, Île-de-France Mobilités souligne que le passe permet aussi aux touristes de visiter la région. Les châteaux de la Grande Couronne sont ainsi accessibles avec le passe, tout comme Disneyland Paris.

• Une façon de fluidifier le trafic

Le nerf de la guerre cet été pour Île-de-France Mobilités est la fluidification du flux de personnes dans les transports franciliens face à l'afflux massif de touristes à prévoir. Pour se faire, certaines lignes sont renforcées, tandis que l'offre Vélib' est augmentée.

Dans cette même optique, le passe "Paris 2024" est personnalisable est peut être acheté pour une durée de un à sept jours de façon anticipée. Il est aussi disponible à la vente sur internet. Une manière pour le réseau de tenter de réduire le nombre de personnes aux guichets et aux bornes d'achat dans les stations RATP.

IDFM insiste sur "l'achat anticipé pour éviter les attentes à l'arrivée à Paris" et souligne que le passe "peut être rechargé facilement". Le forfait spécial JO sera tout de même disponible dans les points de vente physiques, à partir du 18 juin.

• Aucun impact sur les abonnés au service Navigo

Les Franciliens qui ont déjà souscrit à un forfait Navigo ne sont pas concernés par les changements de prix exceptionnels durant les Jeux olympiques.

Les voyageurs occasionnels, quant à eux, devront acquérir un ticket unitaire à 4 euros ou bien décider de souscrire au passe "Paris 2024". Cela peut leur revenir moins cher par exemple lors d'un trajet vers un aéroport.

Pour éviter cette hausse du prix du billet, ils ppeuvent acheter des tickets en avance sur leur Navigo Easy avant le 20 juillet ou bien souscrire au service Navigo Liberté + qui ne sera pas touché par la nouvelle grille tarifaire.

Article original publié sur RMC Sport