Transports : la grande mutation des années 60

Les Trente Glorieuses sont marquées par le triomphe des transports automobile et aérien au détriment du rail. De Gaulle, qui adore conduire, accorde une place primordiale à l’industrie nationale, dont Renault, Peugeot et Citroën sont les fleurons. En retard par rapport à l’Allemagne, le pays se couvre d’autoroutes avec l’adoption d’une loi-cadre en 1955. En 1960, un premier « plan directeur d’aménagement du réseau routier » prévoit le tracé de 15 500 km de routes nationales. Parallèlement, le parc automobile passe de 2,3 millions de véhicules en 1950 à 13,7 millions en 1970 (plus de 40 millions aujourd’hui), tandis que les grandes villes éliminent les unes après les autres leurs tramways et se ceinturent de rocades et de périphériques. Cette politique des transports est menée au détriment du rail : environ 20 000 km de lignes sont supprimés. Cela n’empêche pas le développement d’opérations de prestige qui privilégient la vitesse, et mettent à l’honneur l’ingénierie française : turbotrain, puis TGV (train à grande vitesse) imaginés par les ingénieurs de la SNCF. Ou Caravelle et Concorde, fruit du travail des ingénieurs de Sud-Aviation, devenue par la suite Aérospatiale.

Vue aérienne du périphérique au niveau de la porte Maillot, le 22 avril 1973, trois jours avant son inauguration. Conçues à l’origine pour décongestionner le trafic automobile des grandes villes, ces voies rapides urbaines sont considérées aujourd’hui comme des vecteurs de pollution, d’embouteillage et de ségrégation (...)

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