«La transition énergétique commence à trouver son modèle économique»

Sébastien Lecornu, secrétaire d’Etat auprès de Nicolas Hulot, défend la politique de l’exécutif en ce qui concerne le mix énergétique, la gestion du parc nucléaire et la fermeture annoncée de la centrale de Fessenheim.

A32 ans, Sébastien Lecornu est le benjamin du gouvernement. Mais le secrétaire d’Etat à la Transition écologique et solidaire occupe un poste clé au côté du ministre Nicolas Hulot. Venu de LR, ce proche de Bruno Le Maire s’est saisi de dossiers clés : énergies renouvelables, avenir du nucléaire, fermeture de Fessenheim…

Il y a un an, Nicolas Hulot annonçait le plan climat pour viser la neutralité carbone en 2050. Les choses avancent-elles assez vite ?

On ne va jamais assez vite face à l’urgence climatique. Tous les experts le disent, il faut absolument limiter le réchauffement à 2°C et c’est ce à quoi se sont engagés tous les pays dans le cadre de l’accord de Paris. Cela suppose des efforts considérables pour développer les énergies nouvelles et décarboner nos modes de vie. Mais les choses avancent. Depuis le coup d’éclat de Donald Trump qui a annoncé vouloir sortir de l’accord de Paris, le Président a engagé une action forte lors de la COP 23, le «One Planet Summit» et le Pacte mondial pour l’environnement… La tâche est immense, mais beaucoup a été fait.

Concrètement, que fait la France pour réduire son empreinte carbone ?

On ne peut pas avoir une diplomatie climatique ambitieuse comme celle d’Emmanuel Macron, sans avoir en face des actes forts de politique intérieure. Je pense à la loi présentée par Nicolas Hulot et déjà votée par le Parlement qui met fin à l’exploitation d’hydrocarbures d’ici à 2040. C’est une vraie fierté pour nous, Français, d’être des pionniers de cet après-pétrole. Je pense aussi à l’annonce de la fermeture des quatre dernières centrales à charbon d’ici à 2022, que l’Etat accompagnera de manière exemplaire. Je pense enfin à Place au soleil, notre plan massif de libération de l’énergie solaire. Le soutien de l’Etat aux projets (...)

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