Tragédie de Rafah : Israël affronte l’opprobre mondial

Opération militaire israélienne à Rafah, vue depuis Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 mai 2024.  - Credit:Mohammed Salem / REUTERS
Opération militaire israélienne à Rafah, vue depuis Khan Younis, dans le sud de la bande de Gaza, le 28 mai 2024. - Credit:Mohammed Salem / REUTERS

Plus de 48 heures après la tragédie du camp de réfugiés de Tel Sultan, dans le sud de la bande de Gaza, l'armée israélienne poursuit son opération. Selon des témoins, ses chars sont parvenus dans le centre de la ville de Rafah. Un dernier développement, dans la droite ligne des déclarations de Benyamin Netanyahou lundi soir devant le Parlement à Jérusalem : « Je ne vais ni renoncer ni me rendre. Je ne mettrai pas fin à la guerre tant que nos objectifs ne seront pas atteints… Les combats continueront jusqu'à ce que nous hissions le drapeau de la victoire. »

Le Premier ministre répondait surtout à la pression des familles d'otages, soutenues par une grande partie de l'opinion publique, qui plaident pour que la guerre s'arrête et qu'un accord soit rapidement conclu à propos de la libération des dizaines d'Israéliens capturés le 7 octobre dernier et encore détenus.

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Pour l'heure, Israël n'a toujours pas fourni d'explication officielle à ce qui est arrivé à Tel Sultan. Le Premier ministre israélien a parlé « d'accident tragique ». Et fait exceptionnel, la générale Yifat Tomer-Yerushalmi, procureure militaire, est intervenue dans les journaux télévisés pour la toute première fois depuis le début de la guerre. Elle a promis une enquête détaillée. Il s'agit de déterminer comment un tir de missiles de grande précision, et portant une charge allégée, a provoqué un tel incendie qu'il a tué [...] Lire la suite