Sur la trace des combattants étrangers tombés dans le maquis du Vercors

En juillet 1944, l’armée allemande lance une violente offensive pour démanteler le maquis du Vercors. Parmi les résistants, de nombreux étrangers participent à ces combats. Historiens et passionnés tentent de retrouver les traces de l’incroyable parcours de ces hommes nés de l'autre côté de la Méditerranée et qui ont marqué l’histoire de la Résistance sur les plateaux du Vercors. Reportage.

Les commémorations des 80 ans de la libération de la France seront lancées mardi 16 avril par Emmanuel Macron à Vassieux-en-Vercors. Dans ce village de la Drôme, quasiment rasé en juillet 1944 lors des combats entre résistants et l’armée allemande, le chef de l’État s'attardera peut-être sur les tombes d’Abdesselam Ben Ahmed, d'Ahmed Ben Ouadoudi ou de Samba N’dour. Ces trois combattants étrangers reposent dans la nécropole qui abrite les tombes de 187 maquisards et civils morts sur le plateau du Vercors en juillet 1944.

Les deux premiers étaient ouvriers sur un chantier de la région, le dernier était lui tirailleur sénégalais. Ces trois "coloniaux", selon le vocabulaire de l'époque, ont contribué à la légende du maquis du Vercors. Pourtant, connaître le parcours qui les a menés à prendre les armes sur les plateaux du Vercors reste une démarche semée d'embûches.

Dans sa BD, Kamel décrit l’héroïsme d’Abdelsalm, exécuté fin juillet 1944, lorsque les troupes allemandes achèvent les blessés de la grotte de la Luire.


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