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TPMP - "Certains manquent vraiment d'humanité", "Choqué", "On voit la vraie nature des gens", "J'ai envie de vomir" : les twittos scandalisés par les propos de trois chroniqueurs sur le chat sacrifié par la SNCF

Ce lundi 23 janvier 2023 sur C8, les chroniqueurs de TPMP ont commenté le fait divers concernant le chat coupé en deux sous un train. Si la majorité a souhaité des sanctions contre la SNCF, trois d'entre eux ont plutôt pris la défense des agents, au détriment du félin. Des propos qui ont choqué la toile.

Comme tous les soirs, Cyril Hanouna et ses chroniqueurs sont revenus sur les faits d'actualité dans Touche pas à mon poste. En plus de recevoir des boulangers en détresse ainsi qu'un ancien boucher qui sonne l'alerte face aux conditions sanitaires de la vente de viande en grandes surfaces, Géraldine Maillet, Valérie Bénaïm, Benjamin Castaldi ou encore Gilles Verdez ont débattu sur plusieurs questions. Parmi elles, la pertinence ou non de moderniser les pictogrammes "change bébé" montrant généralement une femme à l'œuvre avec son enfant.

Mais aussi un fait divers survenu le 2 janvier dernier à la gare Montparnasse : alors qu'elles s'apprêtaient à partir pour Bordeaux, deux femmes ont laissé échapper leur chat, qui s'est réfugié sous leur train. Malgré leur signalement, le personnel de la SNCF a refusé de retarder le départ... Et leur chat s'est retrouvé coupé en deux sur les voies. "Ils ont dit 'ce n'est qu'un chat' et que ce n'était pas leur problème", avait témoigné la jeune propriétaire devant les caméras de BFMTV. La SNCF aurait ensuite proposé aux victimes de récupérer le corps du chat et se serait contentée de leur offrir un billet de train...

Une histoire sordide qui fait le tour des médias, et a choqué la fondation Brigitte Bardot et les réseaux sociaux. À la question : "La SNCF doit-elle être condamnée ?", six chroniqueurs de TPMP ont répondu oui sans hésiter. Valérie Benaïm a ainsi exprimé son désaccord face à la décision de tuer "un être vivant et sensible". "Le chat est suffisamment important pour qu'on lui paie un billet, mais pas suffisamment important pour qu'on puisse le tuer", a-t-elle regretté. Guillaume Genton a lui estimé que les gens qui ont "décidé sciemment de ne pas sauver ce chat" considère l'animal "comme un objet". Gilles Verdez est lui allé jusqu'à espérer de la prison pour ces personnes.

"Êtres humains sans cœur qui ne pensent qu'à leurs petites personnes"

Mais si la majorité s'est donc dite indignée, trois chroniqueurs ont pris le parti de défendre la SNCF. Si tous ont reconnu la tristesse de l'événement, ils n'ont pas été choqués par la décision. "Qu'est ce qu'il aurait fallu faire ?", s'est interrogée Géraldine Maillet avec sa fermeté habituelle. "Si on bougeait le train, on le condamnait. Ils imaginaient qu'en bougeant le train le chat par réflexe se serait enfui, mais non...", a-t-elle poursuivi, proposant plutôt d'écouter la version des agents qui ont selon elle fait "ce qu'ils ont pu".

Bernard Montiel qui avait révélé plus tôt dans l'émission avoir été cheminot par le passé, a abondé dans son sens, rappelant le danger des voies électrifiées : "Tu vas pas risquer ta vie non plus, même si tu aimes les animaux évidemment", a-t-il avancé. Quant à Benjamin Castaldi, il a clairement affirmé que le sauvetage d'un chat ne constituait pas une raison suffisante pour retarder tous les passagers d'un train. Si le sondage effectué en direct a montré que les téléspectateurs étaient tout aussi partagés que les chroniqueurs sur le plateau, les twittos ont eux été extrêmement choqués par les propos de Benjamin Castaldi, Bernard Montiel et Géraldine Maillet. Les chroniqueurs ont été qualifiés de "sans cœur", "de pourriture" ou encore de "détestables".

Vidéo. Le clash entre Géraldine Maillet et Cyril Hanouna sur Daniel Riolo