Tours : une étudiante succombe à une crise cardiaque sur le campus

Mercredi matin, sur un site universitaire de Tours, une étudiante a succombé à une crise cardiaque...

Mercredi, sur le campus de l'université de Tours, une étudiante de 30 ans a succombé à une crise cardiaque. Ses camarades ont dénoncé le manque de matériel de secours sur place.

Un drame s'est produit mercredi sur le campus de l'Université de Tours. Une jeune femme de 30 ans, étudiante en Master 1 de sociologie, est décédée dans la matinée des suites d'une crise cardiaque, rapporte France 3. Au moment de la première pause matinale, la trentenaire s'est plaint d'une douleur dans le dos, avant de perdre subitement connaissance.

Sous le choc, ses camarades ont rapidement appelé les secours, ainsi que les responsables de l'université (injoignables pendant près d'une heure). Livrés à eux-mêmes, les étudiants n'ont pas trouvé de défibrillateur et ont donc dû se relayer pour tenter de réanimer la victime, en tentant de lui faire un massage cardiaque.

Pas de badge pour accéder au bâtiment, ascenseur trop petit pour y déposer un brancard, les secours ont eux aussi souffert pour faire correctement leur travail. Après avoir pourtant été ranimée, l'étudiante est finalement décédée peu après son arrivée à l'hôpital le plus proche.

En colère, les étudiants de sociologie ont adressé une lettre acide à la direction de l’université

Ce décès a provoqué une immense colère chez les élèves de sociologie, qui ont adressé une lettre acide à la direction de l'établissement : "Est-ce normal qu'au sein d'un d'établissement public, nous devions compter sur la bonne volonté individuelle et l'éventuelle formation de secourisme de chacun et qu'aucune prise en charge médicale d'urgence ne soit prévue (...) ?", ont demandé les étudiants.

Philippe Vendrix, la patron de l'université de Tours, a de son côté déclaré que le matériel nécessaire avait été acheté mais qu'il n'avait pas été placé. En attendant les résultats d'une autopsie qui va déterminer les causes exactes du décès, une enquête a été ouverte pour connaître l'origine des dysfonctionnements observés sur le campus.

Le campus fermé temporairement

Le site Fromont - où a eu lieu le drame - a été fermé jusqu'à nouvel ordre, et une cellule psychologique a été mise en place.

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