Tours: deux cambrioleurs retrouvés violentés dans une rue, une enquête ouverte

Deux hommes d'une trentaine d'années ont été retrouvés dans une allée du quartier Sanitas de Tours (Indre-et-Loire), a expliqué ce jeudi 23 mai la procureure de Tours dans un communiqué, confirmant des informations de La Nouvelle République du Centre-Ouest.

Selon les premiers éléments de l'enquête, il aurait tenté de cambrioler, "par une fenêtre restée ouverte", un logement qui était occupé. "Surpris par les occupants du logement où se déroulait une fête, [ces personnes] ont été coursées", relate la procureure de Tours, Catherine Sorita-Minard, dans un communiqué.

"Des échanges de coups"

"Une des victimes a pu récupérer certains objets volés, elle se serait faite menacer par un couteau par un des voleurs". Un attroupement s'est créé, suivi par "des échanges de coups".

Un témoin qui a assisté à la bagarre a contacté les policiers, qui ont pu secourir les voleurs malchanceux. Selon les informations de La Nouvelle République confirmées par France Bleu, les deux hommes auraient été déshabillés et frappés.

Les deux voleurs avaient le visage tuméfié et ont été attachés, ceinture au cou, "comme pour être tenus en laisse", a expliqué une source policière à La Nouvelle République. "Les locataires ont réglé leurs affaires eux-mêmes".

L'un des voleurs a voulu porter plainte... avant de disparaître

Une enquête a été ouverte par le parquet de Tours pour "vol par escalade dans un local d’habitation en réunion" et pour "violences en réunion". Selon la procureure, "un des auteurs présumés du vol s'est présenté au commissariat le lendemain pour déposer plainte pour les violences subies".

L'homme, ne maîtrisant pas le français selon le parquet, n'a pas pu porter plainte immédiatement, "dans l'attente d'un interprète". Un rendez-vous a été pris pour lui, afin qu'il soit ausculté à l'Institut médico-légal, mais il ne s'est jamais présenté.

Les deux auteurs présumés du "vol aggravé" ont été inscrits au fichier des personnes recherchées. Un des occupants du logement a été entendu et se dit "non impliqué dans les violences".

Article original publié sur BFMTV.com