Tournoi des VI Nations: France-Angleterre, une victoire à plus d’un million d’euros

Tournoi des VI Nations: France-Angleterre, une victoire à plus d’un million d’euros

Les Bleus de Fabien Galthié, ou même leurs supporters, regarderont avant tout l’enjeu sportif au moment de défier l’Angleterre pour la dernière levée du Tournoi. Et soyons honnêtes nous aussi avant tout. Une victoire clôturerait cette édition 'des montagnes russes' de la meilleure des manières, après les désillusions de l’Irlande et l’Italie, mais aussi les deux succès à l’extérieur en Ecosse et au Pays de Galles. Surtout face à ces Anglais qui ont terrassé les favoris irlandais (23-22) et les ont privé, d’un drop à la dernière seconde de Marcus Smith, du Grand Chelem.

Un succès samedi soir, avec tout le prestige qui accompagne cette rencontre, aurait une vraie signification. Une potentielle deuxième place (si l’Irlande bat l’Ecosse) validerait de vrais choix du staff et mettrait les Bleus sur la bonne voie. Mais pas que sportive. En effet, au moment de distribuer les récompenses, les lignes du classement sont aussi synonymes de rétributions pour les fédérations de la part de l’organisation. Selon nos informations, à la fin du Tournoi des VI Nations, les nations participantes vont se partager un pactole d’environ 12 millions d’euros.

De 3,5 millions à 800 000 euros selon le classement

Et le premier prend évidemment la plus grosse part. Dans le détail, le décompte se fait ainsi: 3,5 millions pour le vainqueur cette année, 2,8 pour le deuxième, 2 pour le troisième, 1,6 pour le quatrième, 1,2 pour le cinquième et enfin 800 000 euros pour le dernier de la classe. Cela veut dire que, potentiellement, une victoire ou une défaite face aux Anglais entraînerait un gain ou une perte de 1,2 million d’euros pour les caisses de la FFR. Si le sportif est le critère premier, impossible pour les dirigeants d’ignorer cet enjeu.

D’autant que depuis des années, en se basant sur les (bons) résultats obtenus par Fabien Galthié et son staff, dans son budget prévisionnel la Fédération table chaque année sur une deuxième place. Même si une quatrième place serait un peu atténuée par des primes moindres à verser aux joueurx, par les temps qui courent, où le président de la FFR, Florian Grill, alerte sur les finances qui sont dans le rouge, on comprend bien que lui et ses dirigeants s’accommoderont parfaitement d’un succès dans le Crunch. Qui le serait donc sur toute la ligne.

Article original publié sur RMC Sport