Tour du monde sur une coque de noix : à peine rentré, le navigateur Yann Quénet rêve de repartir

Le navigateur breton Yann Quénet était parti de Saint Brieux, dans la plus grande discrétion, à bord du Baluchon, une coque de noix de 4 mètres construits de ses mains, avec pour seul instrument le GPS de son téléphone portable.

Le voilier lui avait coûté 4 000 euros et il ne partait pas "battre des records" mais pour se faire plaisir.

J'ai appris la voile tout seul

Yann Quénet, marin : "J'ai appris la voile tout seul, donc au début, j'ai fait des tout petits ronds autour de Saint-Brieuc, et puis après de plus en plus grands, j'ai été jusqu'aux Açores, après j'ai traversé l'Atlantique et puis maintenant, j'ai fait une boucle comme ça. Ça a mis un long apprentissage pour arriver à ce tour du monde."

Le tour du monde aura duré trois ans. Yann Quénet se souvient du "ravissement" de l'arrivée aux Îles Marquises et des moments difficiles de la traversée de l'Océan Indien.

Des centaines de personnes sont venues l'applaudir à son retour au port et Yann Quénet pense déjà à repartir.

Yann Quénet, marin : "Je vais construire un nouveau voilier, un petit voilier, tout petit, je n'aime pas les grands bateaux parce que c'est pour les grandes personnes sérieuses et moi je ne suis pas une grande personne sérieuse. Donc je vais refaire un autre petit bateau et je vais essayer d'aller passer un hiver dans le Grand Nord canadien, je ne sais pas trop encore la destination, mais c'est un peu l'objectif de faire un hivernage dans le Grand Nord."

Avant de reprendre la large, Yann Quénet va publier le récit de son voyage. Le livre est intitulé "Le Tour du monde avec mon Baluchon" et il sera publié en novembre.