Sur le Tour de France Féminin, la Super Planche des Belles Filles réserve des surprises

Movistar Team's Dutch rider Annemiek Van Vleuten cycles in the final kilometers to win the 7th stage of the new edition of the Women's Tour de France cycling race, 127,1 km between Selestat and Le Markstein on July 30, 2022. (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)
JEFF PACHOUD / AFP Movistar Team's Dutch rider Annemiek Van Vleuten cycles in the final kilometers to win the 7th stage of the new edition of the Women's Tour de France cycling race, 127,1 km between Selestat and Le Markstein on July 30, 2022. (Photo by JEFF PACHOUD / AFP)

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Annemiek Van Vleuten, ici lors de la 7e étape du Tour de France, est en tête du classement général avant la dernière étape à la Super Planche des Belles Filles.

TOUR DE FRANCE - Épilogue pour la première édition du Tour de France Femmes. Les coureuses terminent leur Grande Boucle au terme de huit étapes ce dimanche 31 juillet. Contrairement aux hommes, elles ne terminent pas sur les Champs-Élysées mais à la mythique Super Planche des Belles Filles, dont le nom cache de gros défis.

Quelques semaines avant les femmes qui entameront pour la première fois cette ascension, les coureurs ont dû monter ce sommet lors de la septième étape de la 109e édition du Tour de France. Ce passage est même devenu un classique puisque depuis 2012, les hommes sont passés six fois par la Super Planche des Belles Filles, précise l’Équipe.

Et ce n’est pas forcément une partie de plaisir. Malgré son nom, la « planche » est loin d’être plate. Au contraire, la Super Planche des Belles Filles, c’est 7 kilomètres de montée à 8,7 % de moyenne, avec un pic à 24 % au sommet. « Je l’ai jamais faite mais je l’ai vue plusieurs fois, notamment cette année, au Tour de France pour les hommes. Honnêtement, il n’y a pas meilleur finish. En plus avec ce nom, c’est un finish adapté », a confié la Française Laura Asencio à franceinfo. « Ce sera un challenge, mais pas un problème », assure de son côté la Sud-africaine Ashleigh Moolman-Pasio, à l’Équipe.

Annemiek van Vleuten bien placée pour la victoire

Avant d’arriver à ce sommet situé à 1 140 mètres d’altitude, les coureuses devront parcourir 123,3 kilomètres. Si quelques passages sont plats au début de cette étape, les cyclistes devront tout de même franchir la côte d’Esmoulières, passage court de 2,3 kilomètres à 8,5 % de pente. Puis passer le Ballon d’Alsace, avec une montée de 8,7 kilomètres à 6,9 %, avant d’entamer la Super Planche en guise de bouquet final.

Quant au nom de ce sommet, il proviendrait d’une période sombre de l’histoire. Comme l’explique la Dépêche, la guerre de Trente Ans qui a éclaté au XVIIe siècle a déchiré l’Europe sur fond de religion. La France est alors aidée par les Suédois dont la brutalité est reconnue. Les jeunes filles, apeurées par l’arrivée de ces nordistes, s’enfuient et tentent de se mettre à l’abri dans la montagne, sans succès. Pour éviter les sévices devant l’arrivée des soldats, elles décident finalement de se jeter dans l’étang du site et perdent la vie.

L’ultime étape du Tour de France féminin ne sera heureusement pas aussi tragique. Le spectacle promet au contraire d’être grandiose avec une bagarre pour les places sur le podium. Si la plus haute marche semble acquise à la Néerlandaise Annemiek van Vleuten grâce à ses trois minutes d’avance, le reste du classement est encore à jeu ouvert.

À voir également aussi sur le Huffpost : Sur le Tour de France, ce coureur a tout donné pour finir (de justesse) dans les délais

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